Le principal atout du family office réside, selon l’Affo, dans son indépendance. Ici point de commission sur les services vendus mais des personnes salariées ou payées en honoraires.
« Les conseillers en gestion de patrimoine […] vendent avant tout des solutions à leurs clients » explique l’Association française du family office (Affo). « Ils sont aussi rémunérés en fonction des contrats vendus. » Point de cela pour le family office. En effet, le family office est rémunéré en honoraire, pour les multis, et en salaire, pour les monos. « A 80%, notre rémunération est issue d’honoraire. » Le reste : « des rétrocommissions sur des produits, mais qui sont, soit redistribués au client, soit clairement spécifiées. » précise Christophe Achard, le fondateur d’Intuitae. |
Pour lui, le principe est clair : « Nos intérêts sont calqués sur ceux de nos clients. Le family office est un acheteur de solutions, pas un vendeur. » Le sentiment est identique pour Stéphane Guerrier, président d’Antium France : « les rétrocommissions représentent moins de 1% de notre chiffre d’affaires. Nous nous rémunérons par des honoraires calculés sur le patrimoine confié et le rendement. Nous facturons aussi des missions spécifiques ou des conseils à l’heure. »
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