ISF 2012 : Be Relax compte lever 2,5 millions d’euros par le dispositif ISF TEPA et « ouvrir un point de vente tous les 45 jours »

Par Thibault Fingonnet

La société Be Relax, spécialisée dans les spas et les soins de bien-être dans les aéroports internationaux, entend profiter au maximum du dispositif ISF TEPA et lever 2,5 millions d’euros auprès de nouveaux actionnaires assujettis à l’ISF. Nicolas Briest, directeur associé et co-fondateur de Be Relax, revient sur sa société crée en 2004, ses perspectives et les objectifs de cette levée de fonds.

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Toutsurlisf.com : Nicolas Briest, pouvez-vous nous décrire le métier de votre entreprise ?

Nicolas Briest : Be Relax propose des services de spa, de bien-être et d’esthéticienne dans les aéroports internationaux, en zone duty-free. Nous sommes donc positionnés sur deux marchés en plein développement. D’une part, les aéroports, qui présentent une croissance d’activité annuelle de l’ordre de 5% et d’autre part le marché de l’esthétique et du bien-être.

Nous disposons aujourd’hui de 32 points de ventes de deux genres, les spas, des implantations de 120 m² environ, et les kiosques, plus petits. Nous sommes présents dans les aéroports internationaux d’Europe ainsi qu’aux Etats-Unis, où nous commençons à nous développer, pour 500.000 clients à l’année. Nous sommes sur un positionnement premium, pour une clientèle plutôt haut de gamme, type CSP +.

En termes financiers, nous sommes sur un chiffre d’affaires de l’ordre de 10 millions d’euros en 2011, avec un cash-flow positif et un résultat d’exploitation dans le vert depuis 2011. Nous étudions la possibilité d’une cotation à terme.

Quels sont vos objectifs pour la levée de fonds dans le cadre ISF TEPA ?

Dans le cadre de la loi TEPA, nous souhaitons atteindre le maximum légal autorisé, soit 2,5 millions d’euros. Nous comptons également sur d’autres souscriptions, hors dispositif ISF. Le prix de l’action est fixé à 23,95 euros. Pour cette année, nous espérons lever entre deux millions d’euros minimum et cinq millions. 13,5% du capital sera ainsi détenu par de nouveaux actionnaires, le reste étant détenu par les actionnaires historiques, les fondateurs de l’entreprise mais aussi des institutions reconnues comme La Financière d’Uzès.

Lors de précédentes levées dans le cadre ISF TEPA, nous avons pu récupérer plus de deux millions en deux ans auprès d’investisseurs privés. Environ 70 personnes se sont portées acquéreuses sur cette période, pour près de 30.000 euros d’investissement par tête. Les actionnaires ont donc un profil d’investisseur qualifié, compte tenu des sommes engagées.

A quels projets comptez-vous consacrer les fonds ?

600 K€ seront consacrés aux besoins de financement, c’est-à-dire les moyens que nous devons consacrer pour nous implanter dans un nouvel aéroport. Par exemple, nous comptons à terme ouvrir des points de vente à l’aéroport d’Atlanta, premier aéroport mondial en termes de trafic. Les besoins en fonds de roulement financent l’embauche et le salaire d’un nouveau manager, le recrutement d’une équipe… Tout ce qui est nécessaire pour lancer notre arrivée sur un nouveau marché en somme.

Le reste des fonds (1,9 million) sera utilisé pour nos « investissements immobiliers » là où nous sommes déjà présents. A Francfort cette année, nous allons ouvrir un kiosque dans un terminal ancien et nous avons obtenu les concessions pour deux spas dans le nouveau terminal qui ouvrira le 10 octobre 2012.

Quels sont vos objectifs à moyen-long terme ?

En termes d’implantations, notre objectif de croissance est d’ouvrir un nouveau point de vente tous les 45 jours en moyenne, avec l’idée d’être présent dans tous les terminaux des grands aéroports. L’expansion en Amérique du Nord, qui compte 22 des 30 plus grands aéroports internationaux et une clientèle fortement portée sur les services, est également un objectif prioritaire.

A long terme, nous comptons atteindre un CA de l’ordre de 100 millions d’euros d’ici à 2020. Dans cette optique, nous comptons sur des levées de fonds successives nous permettant de récupérer environ 10 millions d’euros.

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