La plupart des Français actifs désirent à la fois dépenser leur argent et en épargner une partie pour le transmettre à leurs enfants selon une étude HSBC parue le 29 avril 2015. Toutefois, 21% des sondés déclarent vouloir ne rien laisser à la génération suivante, estimant qu’elle doit « se construire son propre patrimoine ». .
Plus d’un Français sur cinq ne veut rien laisser à ses enfants
Entre épargner pour leurs enfants et dépenser leur argent, certains Français ont choisi. Si, selon l’étude mondiale « L’avenir des retraites » de la banque HSBC publiée mercredi 29 avril 2015, 67% des actifs français estiment qu’il vaut mieux à la fois dépenser une partie de son argent et en économiser pour ses enfants, tous ne sont pas de cet avis. Ainsi, plus d’un sondé sur cinq (21%) assume préférer épuiser ses ressources plutôt que de les transmettre à ses descendants et « laisser la génération suivante construire leur propre patrimoine ». Un point de vue visiblement répandu puisque la proportion des actifs « égoïstes » atteint également 21% des 16.000 personnes interrogées dans 15 pays. Parmi les plus réfractaires à la transmission, on trouve Hong Kong (28%), le Canada (27%), le Royaume-Uni et l’Australie (26%).
A l’inverse, près d’un sondé sur huit (12%) affirme vouloir épargner autant qu’il le peut pour léguer ses économies à la prochaine génération. Au niveau mondial, ce pourcentage est à peine plus élevé (13%). Certains pays, comme l’Indonésie (28%), Taïwan (18%) ou encore le Mexique, les Emirats arabes unis et la Malaisie (15%), se détachent plus ou moins nettement de cette tendance.
Les femmes plus généreuses
Les comportements des actifs français face à l’épargne et la dépense ne sont pas uniformes à l’échelle de l’Hexagone. Ainsi, les habitants des régions du Nord et de l’Est sont à 27% enclins à dépenser tout leur argent alors qu’ils ne sont que 15% à préférer mettre de côté pour leurs enfants.
Mais la différence la plus notable concerne les femmes, bien plus généreuses que les hommes lorsqu’il s’agit de transmettre un pécule à leurs descendants. Elles sont seulement 16% à vouloir exclusivement dilapider leur argent contre 24% d’hommes. Par conséquent, près de trois femmes sur quatre (72%) adoptent un profil équilibré, associant dépenses à des fins personnelles et économies pour leurs enfants, contre 64% pour chez les hommes.
La relative avarice des Français, et plus particulièrement des hommes, vis-à-vis de leur descendance pourrait s’expliquer par le fait qu’ils n’ont eux-mêmes rien reçu de leur aînés. S’ils sont 56% à attendre un héritage dans le futur, seuls 30% en ont déjà bénéficié.
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