Partir à l’étranger pendant les vacances ne s’improvise pas. Voici les principales formalités à respecter pour que le séjour se déroule dans les meilleures conditions.
SEO & traffic strategist : Camille Radicchi
Partir à l’étranger pendant les vacances ne s’improvise pas. Voici les principales formalités à respecter pour que le séjour se déroule dans les meilleures conditions.
Quelle que soit la destination de son voyage, il est souvent indispensable de se munir de certains documents administratifs. Leur nombre sera plus ou moins conséquent en fonction du lieu de villégiature.
Pour un voyage dans l’Espace économique européen (EEE) comprenant tous les pays de l’Union européenne (UE) ainsi que l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège mais aussi en Suisse, le nombre de documents administratifs à fournir est limité. La carte nationale d’identité (CNI) suffit, il n’est pas obligatoire d’avoir un passeport. A défaut de CNI, il est toujours possible de présenter son passeport. Seuls ces deux documents sont acceptés comme justificatif d’identité.
Attention, concernant la validité de la carte nationale d’identité (CNI). Depuis 2014, cette dernière a été prolongée de 10 à 15 ans, ce qui signifie qu’il ne faut pas forcément se fier à la date limite inscrite sur la carte. Toutefois, certains pays n’acceptent pas que la date inscrite sur la carte ne corresponde pas à la date réelle d’expiration. Leur liste est accessible sur le site du ministère des affaires étrangères.
Si un enfant mineur part sans ses parents, il sera obligatoire de fournir une autorisation de sortie de territoire
Conseil : comme vous partez avec les originaux, conservez chez vous les photocopies de vos pièces d’identité. Elles vous faciliteront la tâche si vous devez les refaire en cas de perte ou de vol. Il est aussi possible de se les envoyer scannées dans un mail afin d’y avoir accès à distance en cas de problème.
Pour voyager en dehors de l’EEE et de la Suisse, les formalités dépendent de la destination. Certains pays acceptent la CNI. D’autres exigent que les voyageurs soient en possession d’un passeport valide même plusieurs mois après la date de retour.
En plus de ces formalités, dans certains États, il est obligatoire de se munir d’un visa de court séjour. Ce document, qui peut être un tampon ou une vignette autocollante, est posé sur le passeport. Les démarches pour l’obtenir peuvent être longues. Pour cette raison, il est préférable de s’y prendre plusieurs semaines à l’avance. La demande est à faire auprès du consulat ou de l’ambassade du pays étranger en France. Son coût varie selon les pays. Ensuite, une fois sur place, il est possible que les voyageurs aient à remplir une fiche d’information indiquant où ils doivent séjourner. Là encore, tout dépend de la destination.
À savoir : Lorsqu’un parent voyage seul avec ses enfants, certains pays exigent un document prouvant la filiation comme le livret de famille ou encore un courrier du parent absent disant qu’il autorise son conjoint ou sa conjointe à voyager seul avec ses enfants. Il n’existe pas de modèles de lettre, ce courrier peut être fait sur papier libre, signé et daté. Certains États demandent que la signature soit « légalisée », une démarche qui peut être effectuée en mairie gratuitement ou par un notaire, acte qui est alors payant.
Autre point sur lequel il faut être attentif lors d’un séjour à l’étranger : l’assurance. Il est conseillé de vérifier sa couverture en cas d’accident ou de maladie avant de partir. De nombreuses assurances ou complémentaires santé proposent notamment une assistance rapatriement. Si vous partez en Europe, pensez à demander votre carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Dans certains pays où les frais médicaux sont très élevés comme aux États-Unis, mieux vaut regarder s’il n’est pas possible de souscrire une couverture complémentaire.
Pour en savoir plus : vacances à l’étranger, comment s’assurer au mieux
À savoir : il existe un système baptisé Ariane, mis en place par le ministère des Affaires étrangères sur lequel il est conseillé de s’inscrire avant de partir. Ainsi, en cas de problème comme un conflit dans le pays ou une catastrophe climatique, le ministère sait si des ressortissants français sont sur place. Il peut alors se renseigner pour connaitre leur état et mettre en place une solution de rapatriement.
Lors d’un séjour à l’étranger, il est également nécessaire d’anticiper la question des moyens de paiement. Pour plus de sécurité, il est recommandé d’en avoir plusieurs à sa disposition.
Pour éviter toute mauvaise surprise, il est conseillé de partir avec un peu de devises locales. Dans la zone euro qui comprend 19 pays (Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Portugal, Slovaquie et Slovénie), inutile de faire de change car la monnaie est la même. Il n’y aura donc pas de frais supplémentaires à régler. Certains pays acceptent également l’euro même s’ils ne font pas partie de la zone de la monnaie commune (Andorre, le Kosovo, Monaco, le Monténégro, San Marin et le Vatican).
Dans le cas où la devise locale n’est pas l’euro, mieux vaut s’en procurer avant de partir en se rendant dans un bureau de change ou en commandant à sa banque. Il faudra alors régler des frais qui peuvent toutefois être moins importants que ceux à régler une fois sur place. Certaines devises étant rares et devant être commandées, il est préconisé de ne pas s’y prendre à la dernière minute.
Sur place, pour limiter les frais il est déconseillé de faire plusieurs petits retraits régulièrement ce qui évite d’avoir à payer les frais fixes appliqués par les banques à chaque retrait.
À savoir : certains établissements bancaires proposent de ne pas régler de frais au moment de retirer des espèces sur place à condition que le retrait soit effectué dans un distributeur appartenant à leur réseau.
Pour éviter d’avoir trop d’argent liquide sur soi, il est conseillé d’utiliser sa carte bancaire. Les frais à payer sur place dépendent de la destination ainsi que de l’établissement bancaire. D’une structure à l’autre, ils peuvent être très différents. Dans la zone euro, il n’y a pas de frais supplémentaires à régler. Ailleurs, les frais représentent entre 2 et 3% du montant total. Par ailleurs, il est possible que dans certains pays, le montant des dépenses soit plafonné. Si vous partez régulièrement en vacances à l’étranger, il est préconisé de posséder une carte « haut de gamme » ou internationale comme une Visa Premier ou une Gold MasterCard. Avec ces moyens de paiement, les frais sont limités, voire inexistants, et les plafonds peuvent être relevés.
Pour les séjours à l’étranger, l’usage du chèque est plutôt déconseillé. De nombreux commerçants les refusent par peur d’impayés. Autre inconvénient : les frais peuvent être très élevés, surtout en dehors de la zone euro. Par exemple, ils peuvent grimper à 10 ou 20% pour un chèque d’un montant de 150 euros. Il existe toutefois une alternative : le traveller chèque, en français chèque de voyage. Son usage est recommandé essentiellement dans les pays où la carte bancaire est encore peu répandue. Il est possible d’en commander avant de partir ou de s’en procurer directement sur place.
Comme les chèques, mais de façon un peu moins fréquente, ils peuvent être refusés chez certains commerçants et la commission représente entre 1 à 2% de la valeur du chèque. Toutefois, ils présentent des avantages non négligeables. S’ils sont trop souvent refusés, il est possible de les échanger contre la monnaie locale. Ces moyens de paiement sont également très sécurisés. En cas de vol ou de perte, les travellers chèques peuvent être remboursés.
A l’étranger, il est aussi possible de payer via son smartphone. Il suffit pour cela d’installer des services comme Apple Pay, Orange Cash ou encore Paylib qui enregistrent vos coordonnées bancaires. Ce système est sécurisé car les numéros de carte bancaire ne sont pas accessibles. Attention car ce mode de paiement n’est pas accepté dans tous les pays, ni par tous les commerçants qui doivent obligatoirement être équipés de terminaux sans contact compatibles. Autre problème : les plafonds de paiement peuvent être différents. Si vous payez via votre smartphone, les frais sont les mêmes que pour la carte bancaire. Toutefois, une somme supplémentaire peut être facturée pour l’utilisation de la 4G ou du réseau internet à l’étranger.
Autre formalité à anticiper en cas de séjour à l’étranger : comment conduire une voiture ? Tout dépend de la destination et s’il s’agit d’une voiture de location ou de son propre véhicule.
Les vacanciers qui voyagent avec leur propre véhicule doivent prendre plusieurs précautions avant leur départ.
Le permis : en Europe, le permis de conduire français et les papiers du véhicule sont suffisants pour pouvoir circuler. En dehors de cette zone, les règles sont variables, certains pays acceptent le permis français alors que d’autres demandent un permis de conduire international. Il s’agit de la traduction officielle du permis français. Elle peut être demandée en Préfecture ou en sous-Préfecture.
La carte internationale d’assurance automobile : également appelée carte verte, elle permet de bénéficier des mêmes garanties qu’en France. Avant de partir, il est conseillé de contacter son assureur pour vérifier que le véhicule est bien couvert pour circuler dans le pays de destination. Dans certains cas, seule la garantie responsabilité civile peut fonctionner, même si en France, vous êtes couvert « tous risques ». Si l’assurance ne protège pas le pays dans lequel vous vous rendez, il est toujours possible de souscrire une couverture locale.
Les équipements de sécurité : en fonction du pays où vous circulez, les équipements de sécurité obligatoires ne sont pas toujours les mêmes. Comme en France, dans la plupart des cas, il est indispensable de posséder un gilet de sécurité et un triangle de signalisation. Dans certains endroits, même en plein jour, il est obligatoire d’allumer ses feux de croisement.
Le constat amiable : le constat européen à l’amiable valable en France l’est également dans toute l’Europe. Il peut être aussi utilisé dans d’autres pays en dehors de l’Europe mais pas partout. Il est donc indispensable de se renseigner sur les règles en cas d’accident dans le pays dans lequel vous vous rendez. L’e-constat, soit le constat électronique n’est pas valable à l’étranger.
À savoir : dans certains pays pour circuler, il est nécessaire de se munir d’une vignette. C’est le cas notamment en Suisse, Autriche, Italie et République Tchèque.
Comme pour l’utilisation de son propre véhicule, avant de louer une voiture à l’étranger, il est nécessaire de vérifier si le permis de conduire français est valable. Ensuite, avant de signer le contrat de location, qu’il s’agisse d’une agence internationale ou locale, pensez à vérifier les risques couverts, les exclusions de garantie ainsi que le montant de la franchise. Les personnes détenant des cartes bancaires « haut de gamme » pourront bénéficier de garanties supplémentaires comme un niveau de franchise moins élevé. Si les garanties proposées ne semblent pas suffisantes, il sera toujours possible de souscrire des options. Si vous voyagez dans plusieurs pays avec cette voiture, il est important de demander si vous êtes assuré partout.
En voyage, il n’est pas rare d’avoir besoin d’utiliser son téléphone portable. Pour limiter les frais, il est nécessaire de prendre quelques précautions.
Depuis le 15 juin 2017, les consommateurs ne paient plus de frais supplémentaires appelés « roaming » lorsqu’ils circulent dans des pays de l’Union européenne. Cela signifie que le coût de la communication est le même que pour les appels émis depuis la France.
En dehors de l’Union européenne, les frais pour téléphoner peuvent vite grimper. Pour avoir accès au réseau, il est souvent nécessaire de débloquer l’option internationale. Si cette manipulation est gratuite, ce n’est pas le cas pour les communications émises ou reçues. Pour éviter de se retrouver avec une facture trop salée, mieux vaut se renseigner avant de partir auprès de son opérateur pour connaître les offres qu’il propose en fonction de la destination. Opter pour une offre spécifique pour le voyage peut permettre de limiter les frais.
Une fois sur place, il est nécessaire de faire attention à l’usage de son téléphone. En fonction des forfaits proposés, l’utilisation d’internet ou l’envoi d’un MMS peut faire l’objet d’une facturation supplémentaire. Mieux vaut donc bien lire les conditions de son abonnement téléphonique pour éviter toute mauvaise surprise à son retour de vacances.
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