Code de la route, permis 2024 : tarifs, bons plans pour payer moins cher

Par Adeline Lorence

D’après des chiffres du ministère de l’Intérieur, le code et le permis de conduire coûtent en moyenne 1.800 euros. Des prix qui peuvent dépasser les 2.000 euros en cas d’échec aux épreuves. Il existe pourtant des bons plans pour limiter la facture.

permis tarif

Passer son permis est une épreuve pour le candidat… et pour son portefeuille. Chaque année, en moyenne 800.000 candidats passent leur examen. Parmi eux, seuls 60% l’obtiennent du premier coup. Conséquence : il faudra débourser encore plus. Toutefois, ce n’est pas une règle absolue. Car quelques astuces peuvent rendre la note un peu moins salée.

Tarifs moyens pour le code de la route et le permis

Les tarifs pour passer le code ou le permis de conduire ne sont pas uniformes, ils dépendent des formules proposées mais aussi des régions où vous passez l’épreuve.

Tarifs du code de la route

Pour connaître le prix du code de la route, il faut distinguer plusieurs éléments. La formation et le passage du code. Tout dépend de l’option choisie :

  • pour une formule complète en auto-école avec une formation et le passage de l’épreuve, il faut compter en moyenne 300 euros. La structure s’occupe de votre inscription à l’épreuve du code
  • pour simplement s’inscrire à l’épreuve du code, il faudra débourser 30 euros (c’est le prix réglementé, fixé par l’État).

À SAVOIR : l’auto-école propose aux candidats de les accompagner à l’épreuve du code. Le montant de ce service ne doit pas dépasser le prix d’une heure de conduite.

Tarifs du permis de conduire

Une étude menée auprès de 1.076 auto-écoles par l’UFC-Que Choisir en septembre 2016 a montré qu’il existe de fortes disparités régionales au niveau des tarifs. L’association prend en compte le coût réellement dépensé pour obtenir ce précieux sésame, c’est-à-dire le forfait de base de 20 heures de conduite, le passage du code, les frais de dossiers et les heures supplémentaires. Pour comparer ces tarifs, elle ajoute 15 heures de leçons supplémentaires, ce qu’effectuent en moyenne les candidats avant de passer le permis.

Top 10 des départements les plus chers pour passer son permis :

  • 1. Paris : 2.140 euros
  • 2. Haute-Savoie : 2.129 euros
  • 3. Yvelines : 2.104 euros
  • 4. Hauts-de-Seine : 2.055 euros
  • 5. Essonne : 2.042 euros
  • 6. Ain : 1.986 euros
  • 7. Yonne : 1.981 euros
  • 8. Seine-et-Marne : 1.976 euros
  • 9. Bas-Rhin : 1.971 euros
  • 10. Val-d’Oise : 1.949 euros

Top 10 des départements les moins chers pour passer son permis :

  • 1. Territoire de Belfort : 1.468 euros
  • 2. Nord : 1.484 euros
  • 3. Nouvelle-Calédonie : 1.551 euros
  • 4. Gard : 1.578 euros
  • 5. Pyrénées-Orientales : 1.589 euros
  • 6. Somme : 1.600 euros
  • 7. Tarn-et-Garonne : 1.603 euros
  • 8. Tarn : 1.605 euros
  • 9. Doubs : 1.609 euros
  • 10. Drôme : 1.626 euros

Comment choisir son auto-école ?

Pour trouver l’école de conduite la moins chère tout en bénéficiant d’une formation de qualité, voici quelques conseils à suivre.

Analyser les forfaits proposés par l’auto-école

Il est important de regarder la différence entre le forfait de base comprenant 20 heures de conduite et le prix des heures supplémentaires. En moyenne pour obtenir son permis, il faut compter 35 heures de formation. Il faut donc se méfier des offres avec des forfaits de base très alléchants. Certaines proposent, par exemple, des forfaits à 800 euros soit 40 euros de l’heure. À côté, les heures supplémentaires sont facturées 60 euros. Résultat, pour 35 heures, il faudra débourser 1.700 euros, soit près du double du forfait de base.

À SAVOIR : avant de s’engager, l’école de conduite doit vous proposer une heure d’évaluation qu’elle facturera. Cela permet d’estimer le volume d’heures nécessaires pour obtenir le permis.

Être vigilant sur le taux de réussite

Pour choisir son auto-école, il peut être judicieux de regarder le taux de réussite. Attention, cette donnée est à manier avec prudence. L’enquête réalisée par l’UFC-Que Choisir le 21 septembre 2016 a montré que plus de 15% des auto-écoles annonçaient des chiffres déconnectés de la réalité, c’est-à-dire 20 points au-dessus de leurs résultats réels.

« Sans aucune réglementation autour de ces chiffres, c’est la porte ouverte à tous les délits », regrette l’association qui propose un affichage obligatoire des chiffres du ministère de l’Intérieur, source officielle. « Mettre les taux de réussite communiqués par l’administration ne veut pas dire grand-chose, s’oppose Pierre Talon, président de la Fédération nationale des enseignants de la conduite (FNEC). D’un inspecteur à l’autre, le taux de réussite peut varier du simple au double. Pour choisir votre auto-école ne vous appuyez pas sur les taux de réussite mais référez-vous plutôt au bouche à oreille ou demandez à des élèves sortant de l’auto-école comment se passe leur apprentissage », conseille-t-il.

Utiliser les comparateurs

Autre solution : s’appuyer sur les comparateurs en ligne. Il en existe plusieurs comme vroomvroom.fr ou ornikar.com. L’UFC-Que Choisir en a également mis un en place. Vous renseignez votre adresse, vos besoins de formation et plusieurs auto-écoles sont proposées. Lorsque vous avez les noms, n’hésitez pas à vous rendre directement sur place pour vous faire votre propre opinion.

Opter pour la conduite accompagnée

Pour réduire le coût de son permis, l’une des solutions peut être d’opter pour la conduite accompagnée. Ouverte aux jeunes à partir de 15 ans, elle permet de bénéficier d’une pratique de la conduite plus longue. Les chiffres le montrent puisque le taux de réussite au permis est de 74% pour ceux ayant choisi pour ce principe, contre 60% pour la formation classique. « Cette formule permet de limiter le nombre d’heures de conduite avec un moniteur et d’acquérir des automatismes qui facilitent l’obtention du permis du premier coup », analyse Annie Schipman, responsable avec son mari de l’auto-école Schipman à Orchies, dans le Nord.

La formation initiale doit comprendre au moins 20 heures avec un moniteur. Ce quota est rarement dépassé de plus de cinq heures. Il est ensuite possible de se présenter aux épreuves du permis B dès 17 ans (et non plus 17 ans et demi) afin de pouvoir conduire dès le premier jour de sa majorité. Une fois le permis de conduire acquis à 17 ans, il n’est plus obligatoire d’attendre sa majorité (18 ans) pour conduire en toute autonomie (sans accompagnateur).

Autre atout non négligeable, passer par la conduite accompagnée permet de bénéficier de conditions d’assurance avantageuses car de nombreuses compagnies limitent la surprime à payer en tant que jeune conducteur.

Utiliser des solutions alternatives pour passer son code et son permis

Pour limiter le coût du permis de conduire, pourquoi ne pas sortir des sentiers battus ? Des plus en plus de solutions existent pour mettre un peu moins la main au porte-monnaie.

Pour passer le code

Voici quelques idées pour diminuer le coût. Et d’abord suivre une formation en ligne. Certains sites comme codedelaroute.fr dispensent des cours gratuits en ligne. D’autres, comme auto-école.net, proposent d’obtenir son code en deux mois via une plateforme de e-learning pour un tarif de 58 euros. Avec le site ornikar.com les premières formules commencent à 29,90 euros.

Ensuite, passer en candidat libre.  Lorsque vous vous sentez prêt, vous pouvez vous inscrire en candidat libre pour passer l’épreuve du code. Cette inscription coûte 30 euros. Plusieurs prestataires proposent aux candidats de réserver en ligne leur place dans un centre d’examen et de choisir la date qui leur convient le mieux :

Pour s’inscrire, il est indispensable de disposer de son code NEPH (numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé). Cette information est donnée aux candidats lorsqu’ils font leur dépôt de demande de permis de conduire. En fonction des départements, ce code à 12 chiffres peut être fourni par la préfecture, la sous-préfecture, la direction départementale des territoires (DDT) ou la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM). La convocation à l’examen est ensuite transmise par courrier électronique. Ces prestataires organisent l’épreuve, mais la correction reste gérée par l’État. Les résultats sont envoyés par e-mail.

Pour passer le permis

Plusieurs dispositifs permettent de réduire la facture. Certains diffèrent en fonction de l’âge ou encore des conditions de ressources.

Le « permis à un euro par jour »

Les jeunes âgés de 15 à 25 ans peuvent bénéficier d’un prêt à taux zéro pour financer une formation initiale du permis de conduire ou, en cas d’échec à l’épreuve pratique, pour financer une formation complémentaire. Ils doivent choisir une auto-école partenaire de l’opération qui détermine le nombre d’heures nécessaires et établit un devis. Le candidat devra alors se rendre dans une banque pour obtenir un prêt à taux zéro finançant le coût de sa formation. Ce prêt n’est attribué à un même bénéficiaire qu’une seule fois dans le cas d’une formation initiale.

Quatre montants sont proposés pour une formation initiale : 600 euros, 800 euros, 1.000 euros et 1.200 euros. Les mensualités ne peuvent pas dépasser 30 euros, d’où le nom de « permis à un euro par jour ». Les demandeurs d’emploi, si leur conseiller le juge nécessaire pour retrouver un travail, peuvent eux-aussi recevoir une aide dont le plafond est fixé à 1.200 euros. Le montant maximum est de 300 euros pour une formation complémentaire.

ATTENTION : un décret et un arrêté publiés au Journal Officiel du 20 novembre 2019 précisent que depuis mars 2020, ce dispositif de « permis à un euro par jour » est réservé aux seules écoles de conduites et associations disposant du label « qualité des formations au sein des écoles de conduite et reconnaissance des équivalences à ce label ».

Certaines villes proposent également des aides pour financer le permis pour les jeunes. Pour plus d’informations, il faut contacter sa mairie.

Passer le permis en candidat libre

Pour apprendre à conduire en tant que « candidat libre », il faut être accompagné par un formateur qui a reçu au préalable une formation de quatre heures. Auparavant, le véhicule conduit devait disposer de doubles commandes de frein et d’embrayage et de deux rétroviseurs intérieurs. Ce n’est plus le cas depuis le 12 août 2017. Un arrêté publié au Journal officiel du 11 août 2017 indique que cette obligation n’existe plus. Si vous envisagez toutefois de vous équiper, pour éviter que cette installation ne coûte trop cher, certains loueurs proposent ce type de véhicule.

ATTENTION : l’inscription au permis peut être beaucoup plus longue pour un candidat libre que pour un candidat inscrit dans une auto-école.

Passer l’épreuve sur une boîte automatique

Il est possible d’apprendre à conduire sur un véhicule avec une boîte automatique (BEA). Le forfait de base est de 13 heures. Une durée moins longue que le forfait classique car la prise en main du véhicule est plus rapide. Ensuite, pour convertir le permis BEA en Permis B, inutile de repasser l’examen pratique. Il faut attendre un délai minimal de six mois après avoir passé l’épreuve et suivre sept heures de formation sur une boîte manuelle pour apprendre à manier une boîte de vitesse et une pédale d’embrayage. Une attestation de permis B est délivrée à l’issue de la formation.

Faire l’élève test

Comme pour les coiffeurs qui cherchent des modèles pour former leurs professionnels, les centres de formation des moniteurs d’auto-école sont à la recherche de « cobayes ». Mais les places sont rares. « Nous privilégions les élèves inscrits dans notre école. En moyenne, ils sont une dizaine par an à bénéficier de ce dispositif », prévient Annie Schipman.

S’inscrire à une auto-école en ligne

Il est aussi possible de ne pas passer par une agence qui a des locaux mais de s’inscrire à une auto-école en ligne. Certaines d’entre elles, comme lepermislibre.fr, proposent de réserver des heures avec des moniteurs en ligne en fonction des disponibilités de chacun. Il faut compter environ 40 euros pour une heure de formation.

La conduite supervisée

Cette pratique permet d’éviter d’avoir à régler des heures supplémentaires de formation. Elle peut se pratiquer à l’issue de la formation initiale ou après un échec à l’examen. Le principe est le même que pour la conduite accompagnée sauf qu’il faut avoir plus de 17 ans. Après avoir obtenu le code et suivi 20 heures de formation, il est possible de conduire avec un accompagnateur qui doit avoir son permis depuis au moins 5 ans. Cette méthode permet de s’assurer de ses acquis avant de passer ou de repasser l’épreuve pratique.

ATTENTION : si le décret du 20 décembre 2023 abaisse de 18 ans à 17 ans révolus l’âge minimal pour obtenir un permis de conduire de catégorie B, le jeune ayant obtenu son permis après avoir suivi l’apprentissage anticipé de la conduite doivent attendre d’avoir 18 ans pour conduire sans accompagnateur. En attendant, il doit conduire avec un accompagnateur. Ce n’est qu’à partir de ses 18 ans qu’il pourra conduire un véhicule en toute autonomie.

Utiliser son compte personnel de formation (CPF)

Depuis le 15 mars 2017, il est possible de payer la préparation à la catégorie B du permis de conduire en utilisant les heures contenues dans son compte personnel de formation (CPF), intégré au compte personnel d’activité (CPA). Pour bénéficier de cette possibilité, il est nécessaire de montrer que l’obtention du permis s’inscrit dans la réalisation d’un projet professionnel ou favorise la sécurisation du parcours professionnel actuel. Autre condition : la formation doit être organisée par une auto-école agréée. Ce dispositif peut se cumuler avec d’autres comme le permis à un euro par jour.

Profiter des initiatives locales

Pour les personnes en difficulté, il existe des initiatives prises à l’échelle d’un territoire. Par exemple, le comité d’amis d’Emmaüs Ruffec en Charente a créé une auto-école solidaire pour les personnes en difficulté. Les bénéficiaires, choisis sur critères sociaux, devront débourser 300 euros pour une formation complète.

Bénéficier des aides en tant que réserviste

Depuis le 16 mars 2017, il existe une aide pour financer le permis des réservistes ayant souscrit un contrat d’engagement à servir dans la réserve opérationnelle des forces armées et des formations rattachées ou au titre de la réserve civile de la police nationale. Leurs frais d’inscription dans un établissement agréé pour suivre une formation à la conduite d’un véhicule de la catégorie B peuvent être pris en charge partiellement.

Une aide de 500 euros pour les apprentis

Dans le cadre du projet de transformation de l’apprentissage présenté le 9 février 2018, le gouvernement avait annoncé la mise en place d’un soutien financier de 500 euros pour aider les jeunes en apprentissage à passer leur permis, à condition qu’ils aient au moins 17 ans pour une formation classique. Le décret mettant en application la mesure est paru le 4 janvier 2019 au Journal Officiel. Ce coup de pouce sans conditions (outre celle de l’âge) est versé par les centres de formation d’apprentis à l’apprenti ou, le cas échéant, à l’école de conduite. Des partenariats peuvent être signés avec les auto-écoles pour que ces dernières proposent des forfaits à prix réduits.

Val-d’Oise : une aide au permis pour les jeunes en insertion

Depuis le 1er décembre 2020, certains jeunes résidant dans le département du Val-d’Oise peuvent bénéficier d’une aide pour passer leur permis de conduire. Ce coup de pouce, d’un montant maximum de 1.300 euros, leur est versée en vue de faciliter leur recherche d’emploi ou de suivre une formation.

Cette aide, financée tout ou partie par la région Île-de-France, s’adresse aux jeunes Valdoisiens âgés de 17 à 25 ans (moins de 26 ans) se trouvant dans l’une des situations suivantes :

  • stagiaire en formation professionnelle inscrits dans l’un des dispositifs régionaux dédiés aux jeunes sans qualification : espace dynamique d’insertion (EDI), école de la deuxième chance (E2C) ou parcours d’entrée dans l’emploi (PEE)
  • jeune inscrit en mission locale et signataires d’un d’un parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (PACEA), avec un projet professionnel qui nécessite d’avoir son permis
  • demandeur d’emploi résidant en zone rurale ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV)

L’aide fait l’objet d’un versement en deux temps : un premier versement forfaitaire de 650 euros intervient après la réalisation des dix premières heures de conduite ; le second, d’un montant maximum de 650 euros, vient valider la réussite au permis (sur présentation de l’attestation de réussite).

ATTENTION : cette aide, attribuée dans la limite des crédits alloués au dispositif, se fait dans un cadre expérimental. En cas de succès, elle est susceptible d’être étendue à l’ensemble de l’Île-de-France.

« RdvPermis », une plateforme pour réserver sa place à l’examen pratique

Du fait d’une forte affluence, l’attente avant d’obtenir une date d’examen à l’épreuve pratique du permis de conduire peut durer très longtemps. Pour réduire les délais, un système de réservation nominative des places a été mis en place. Son nom : « Rdv Permis ».

Le demande d’inscription se fait :

  • soit auprès de son auto-école dans le cadre du passage d’un permis de conduire B, B1, A1 ou A2 (via les identifiants fournis par celle-ci pour accéder à la plateforme accessible à l’adresse ici)
  • soit via la création d’un compte directement sur l’application si on est candidat libre (permis B uniquement), en se rendant à l’adresse ici.

Une fois inscrit (la procédure est gratuite), deux cas de figure se présentent au candidat pour réserver sa place d’examen :

  • s’il passe par une école de conduite : le candidat choisit, en accord avec son formateur et en fonction de son planning de formation, un centre d’examen, une date et un créneau horaire
  • s’il est candidat libre : il choisit un centre d’examen, une date et un créneau horaire. Il doit obligatoirement déclarer le proche (titulaire du permis de conduire B) qui l’accompagnera le jour de l’épreuve. Autre contrainte : il doit se présenter avec un véhicule équipé de double commande, comme en auto-école, pour passer l’examen

La plateforme s’est mise progressivement en place dans les départements. Conformément à un arrêté, paru au Journal Officiel du 28 février 2023, vingt-et-un nouveaux départements ont été intégrés au dispositif à compter du 1er mars 2023 pour l’épreuve pratique des examens du permis de conduire des catégories A1, A2, B1 et B . Dès lors, tous les départements français proposent le système de réservation nominative des places pour l’examen pratique du permis de conduire depuis le 1er mai 2023.

Un précédent arrêté, diffusé dans le Journal Officiel du 30 octobre 2022, avait déployé RdvPermis à dix nouveaux départements au 1er novembre 2022.

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