Quel est le montant du salaire moyen et médian par personne en France ? Quelles différences entre ces deux valeurs, entre le brut et le net, entre la rémunération d’un ouvrier et d’un cadre ? À quelle augmentation de salaire peut-on prétendre en 2025 ?
Salaire médian, salaire moyen, définitions et différences
Salaire médian : 50% des salariés gagnent plus, 50% gagnent moins
Que veut dire salaire médian ? Le salaire médian est le niveau de rémunération qui sépare un effectif de salariés en deux moitiés comportant le même nombre de personnes : l’une gagne moins et l’autre gagne plus. Ainsi, il y a autant de salariés qui touchent un salaire supérieur au salaire médian que de salariés dont le salaire est inférieur. En d’autres termes, une personne qui perçoit plus que le salaire médian en France appartient aux 50% de salariés français dont le revenu salarial est le plus élevé.
Pour calculer le salaire médian, on classe chaque personne du plus bas au plus haut salaire puis on partage la population considérée en deux groupes comptant le même effectif (égaux en nombre). Le salaire médian est égal au salaire où l’on coupe l’effectif en deux parties égales.
Salaire moyen : rémunération moyenne par personne
Le salaire moyen est la moyenne par personne de l’ensemble des salaires de l’échantillon de salariés considéré. Pour calculer le salaire moyen en France, il faut effectuer une division : on prend la somme de tous les salaires versés par les employeurs (numérateur) que l’on divise par le nombre total de salariés que l’on dénombre dans le pays (dénominateur).
Différence entre salaire moyen et médian
On peut calculer le salaire moyen et le salaire médian pour l’ensemble de la population active :
- par profession : ingénieur, technicien, responsable qualité, etc. ;
- par statut : cadre, chef d’entreprise par exemple ;
- par pays dans le cadre de comparaisons internationales (Allemagne, Suisse, Québec par exemple) ;
- à l’échelle d’une entreprise.
Toutefois, le salaire moyen est généralement supérieur au salaire médian. L’explication est simple : la moyenne exagère l’importance des hauts revenus (bien que ces salaires élevés ne concernent qu’une minorité) alors que le salaire médian est neutre de ce point de vue grâce à son mode de calcul. C’est la raison pour laquelle nombre de statistiques nationales et internationales se fondent sur le salaire médian.
Salaire médian net et salaire moyen net en France par personne (Insee)
Le salaire net médian mesuré en équivalent temps plein par l’Insee se monte à 2.183 euros par mois selon les dernières statistiques disponibles (2023, contre 2.091 euros en 2022), dont 2.275 euros pour les femmes et 2.069 euros pour les hommes, hors salaire des apprentis et des stagiaires.
Le salaire médian net est inférieur de 20,9% au salaire moyen net des prélèvements à la source (CSG, CRDS notamment), qui se monte en 2023 à 2.735 euros toujours selon l’Insee – contrats aidés compris -, dont 2.508 euros pour les femmes et 2.998 euros pour les hommes.
Classées selon la catégorie socioprofessionnelle, les rémunérations nettes atteignent les montants suivants (Insee, salaires 2023) :
- cadres et chefs d’entreprise salariés : 4.573 euros mensuels
- professions intermédiaires (techniciens et technico-commerciaux, contremaîtres, agents de maîtrise, etc.) : 2.656 euros mensuels
- employés : 1.959 euros mensuels
- ouvriers : 2.031 euros mensuels
Ces statistiques portent sur les salariés du privé et des entreprises publiques.
Évolution des salaires en France : quelle augmentation en 2025 ?
Salaires en France : quelle augmentation en 2024 ?
Selon les divers instituts, les salaires ont connu en 2024 un retour à la normale en termes d’augmentation, après une année 2023 (marquée par une très forte hausse des prix) au cours de laquelle les salaires ont progressé de 4,7% en moyenne dans le privé. D’après l’enquête annuelle sur les salaires du cabinet de conseil Deloitte, la paie médiane a connu une progression de 3,5% en 2024 pour les ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (OETAM) et de 3,4% pour les cadres. « Cela représente une baisse de 1,1 point pour les OETAM et 0,6 point pour les cadres, par rapport à l’année 2023 durant laquelle les budgets avaient atteint des niveaux inédits », explique Deloitte.
Le cabinet en avant plusieurs facteurs explicatifs de la baisse des augmentations de salaires en 2024 :
- un ralentissement de la croissance économique
- un ralentissement de l’inflation (à 2,3% sur un an en juillet 2024 selon l’Insee, après une moyenne annuelle de 4,9% en 2023 et à 5,2% en 2022)
- un niveau de chômage stable
- un ralentissement de l’évolution du Smic.
Les prévisions pour 2025 sont les suivantes :
- Insee (prévision de décembre 2024) : alaire brut moyen par tête en hausse de 0,4% au premier trimestre 2025 et de 0,4% au deuxième trimestre, dans les entreprises non agricoles après prise en compte de l’inflation
- Banque de France (prévision de décembre 2024) : salaire moyen brut par personne en hausse d’environ 2,8% d’augmentation en 2025
- Haut Conseil des finances publiques : salaire moyen brut par personne en hausse de 2,5% en 2025, après une augmentation de 3% en 2024
Prévisions de hausse des salaires en France en 2025
Les salaires devraient de nouveau légèrement augmenter en 2025, mais à un rythme encore moins élevé qu’en 2024. D’après une étude du cabinet de conseil Alpha, les hausses moyennes négociées devraient s’élever à 2,27% cette année, soit au-dessus de l’inflation pour la première fois depuis trois ans. « Contrairement aux autres années, les entreprises utilisent en 2025 des mesures périphériques innovantes et diversifiées. Les principales mesures ont trait aux primes, aux primes de partage de la valeur (PPV), aux avantages repas, à la mobilité et au temps de travail », indique Alpha.
Toujours selon cette source, les ouvriers et employés devraient davantage bénéficier d’augmentations générales (2,01% d’augmentation en moyenne), devant les professions intermédiaires (1,87%) et les cadres (1,73%). Les augmentations individuelles profiteraient davantage aux cadres (+ 1,96% en moyenne) qu’aux professions intermédiaires (+ 1,65%) et ouvriers et employés (+ 1,62%).
De son côté, le cabinet Deloitte explique qu’en matière d’augmentation salariale en 2025, « tous les secteurs sont concernés, avec un écart qui se resserre entre ceux proposant les hausses les plus élevées, comme le transport (+ 2,9%) ou encore la grande consommation (+ 2,7%) et ceux avec les hausses les plus modestes, comme le secteur banques & crédit (+ 2%) ». Avec, en point d’orgue, « une montée en puissance de l’individualisation des rémunérations », poursuit-il.
Le cabinet de conseil en RH Alixio prévoit, lui, une hausse moyenne de 2,47% du budget d’augmentation salariale en 2025. Les hausses devraient davantage être consentis dans les secteurs d’activité dits « en tension », à savoir les métiers pour lesquels les entreprises peinent le plus à recruter. Parmi eux figurent le poste de responsable de la production, de la maintenance ou de l’hygiène, ains que ceux de spécialiste de l’IA, de la cybersécurité, ainsi que les métiers liés à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE).
Les métiers où les salaires devraient le plus augmenter en 2025
Selon l’étude de rémunérations 2025 du cabinet de recrutement Robert Half (publiée en octobre 2024), les métiers et profils où les salaires devaient le plus augmenter entre 2024 et 2025 sont les suivants :
- office manager (revalorisation annuelle moyenne de + 20,5%)
- assistant commercial (+ 15%)
- assistant services généraux (+ 14,5%)
- quality assurance (QA) testeur (+ 14%)
- gestionnaire de paie (+ 11,5%)
- trésorier (+ 11%)
- responsable de contrôle gestion (+ 9,3%)
- chef de projets IT (+ 9%)
- juriste RGPD (+ 8,8%)
- ingénieur DevOps (+ 8,8%)
Salaires moyens des cadres en France selon l’Apec
D’après l’étude annuelle des salaires des cadres à l’embauche de l’Apec, rendue publique en septembre 2024, le salaire médian des cadres en poste (salaire fixe + part variable) s’établissait à 54.000 euros. C’est un peu plus qu’en 2023 (53.000 euros en moyenne) et en 2022 (52.000 euros).
Il ressort que 80% des salaires des cadres sont compris dans une fourchette allant de 38.000 à 91.000 euros. Par ailleurs, 54% des cadres bénéficient d’une partie de salaire variable, tandis que 39% se voient octroyer un intéressement et 34% une participation.
Toujours selon l’Apec, l’écart des salaires moyens à l’embauche entre hommes et femmes persiste. « Les hommes cadres gagnent encore 12% de plus que les femmes cadres si l’on considère la rémunération médiane, mais l’écart tend à diminuer », peut-on lire.
La rémunération des jeunes cadres (après réponse à une offre d’emploi) évolue. Ainsi, 74% des moins de 30 ans ont bénéficié d’une augmentation en 2024. Cette proportion a atteint 67% pour ceux ayant entre 30 et 39 ans.
« Parmi les cadres ayant évolué professionnellement en 2024, ce sont ceux ayant changé de poste au sein de leur entreprise qui ont bénéficié le plus fréquemment d’une augmentation (77%), devant ceux ayant changé d’entreprise sans connaître le chômage (66%) et ceux n’ayant effectué aucun changement (57%) », indique l’Apec dans son étude publiée en septembre 2024.
Par ailleurs, si 63% des cadres déclarent être satisfaits de leur rémunération, 61% considèrent que leur pouvoir d’achat s’est dégradé depuis la crise liée au Covid-19.
Salaire moyen brut, net en France par secteur d’activité (Dares)
Chaque année, la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail, publie une étude sur l’évolution des salaires de base par branche professionnelle.
Elle édite, certaines années, une étude dans laquelle elle livre les salaires bruts et nets par secteur et par branche professionnelle en équivalent-temps plein (ETP). Extraits de l’étude de juillet 2013 sur les rémunérations en 2020, qui est la plus récente publiée par la Dares:
- Boulangerie-pâtisserie artisanale :
> salaire net mensuel : 1.620 euros
Hommes : 1.737 euros ; Femmes : 1.502 euros - Métallurgie et sidérurgie :
> salaire net mensuel : 3.150 euros (dont métallurgie en Île-de-France : 2.660 euros)
Hommes : 3.224 euros (dont métallurgie en Île-de-France : 2.701 euros)
Femmes : 2.909 euros (dont métallurgie en Île-de-France : 2.537 euros) - Banque :
> salaire net mensuel : 4.470 euros
Hommes : 5.407 euros ; Femmes : 3.681 euros - Secteur sanitaire et social :
> salaire net mensuel : 2.070 euros
Hommes : 2.238 euros ; Femmes : 2.018 euros - Immobilier :
> salaire net mensuel : 2.730 euros
Hommes : 3.104 euros ; Femmes : 2.435 euros - Cabinets d’experts comptables
> salaire net mensuel : 2.830 euros
Hommes : 3.444 euros ; Femmes : 2.527 euros - Hôtels cafés restaurants
> salaire net mensuel : 1.870 euros
Hommes : 1.932 euros ; Femmes : 1.777 euros
> En savoir plus sur la grille de salaire HCR et le Smic hôtelier - Transport routier :
> salaire net mensuel : 2.040 euros
Hommes : 2.038 euros ; Femmes : 2.070 euros
Salaire brut annuel à l’embauche par métier en 2025
Chaque année, PageGroup France publie une étude sur les rémunérations pratiquées par profession et les tendances d’évolution (stable, à la hausse ou à la baisse). Les tableaux ci-dessous donnent les données, extraites à partir de l’étude pour l’année 2025, correspondant à la rémunération annuelle brute dans divers secteurs d’activité.
* Achats et supply chain
Poste | Rémunération 2025 selon expérience (en euros) | |||
---|---|---|---|---|
0-2 ans | 2-5 ans | 5-10 ans | 10-15 ans et plus | |
Directeur achats | 78.000 - 98.000 | 82.000 - 135.000 | 85.000 - 150.000 | 93.000 - 200.000 + |
Directeur de site logistique | 60.000 - 85.000 | 65.000 - 95.000 | 75.000 - 100.000 | 80.000 - 120.000 + |
Responsable performances fournisseurs | 45.000 - 60.000 | 55.000 - 75.000 | 65.000 - 95.000 | 70.000 - 100.000 |
Directeur d’agence transport | 45.000 - 55.000 | 47.000 - 60.000 | 50.000 - 77.000 | 57.000 - 85.000 |
Gestionnaire approvisionnements | 32.000 - 35.000 | 35.000 - 40.000 | 40.000 - 45.000 | 40.000 - 45.000 |
* Finances et comptabilité
Poste | Rémunération 2025 selon expérience (en euros) | |||
---|---|---|---|---|
0-2 ans | 2-5 ans | 5-10 ans | 10-15 ans et plus | |
Responsable normes et procédures comptables | 55.000 - 65.000 | 60.000 - 75.000 | 70.000 - 100.000 | 90.000 - 120.000 |
Comptable général | 32.000 - 35.000 | 35.000 - 40.000 | 40.000 - 50.000 | 50.000 - 650.000 |
Assistant de gestion | 28.000 - 30.000 | 30.000 - 32.000 | 32.000 - 36.000 | 36.000 - 40.000 |
Crédit manager | 35.000 - 40.000 | 40.000 - 55.000 | 55.000 - 70.000 | 70.000 - 90.000 |
Analyse M&A | 50.000 - 60.000 | 60.000 - 80.000 | 80.000 - 110.000 | 100.000 - 150.000 |
* Avocats
Type de cabinets d’avocats | Rémunération 2025 selon niveau d’expérience (en euros) | |||
---|---|---|---|---|
0-2 ans | 3-5 ans | 6-8 ans | Collaborateur plus de 8 ans | |
Cabinets américains | 95.000 - 120.000 | 120.000 - 160.000 | 160.000 - 220.000 | 220.000 - 450.000 |
Cabinets anglo-saxons | 85.000 - 95.000 | 95.000 - 150.000 | 150.000 - 200.000 | 200.000 - 350.000 |
Cabinets français à Paris | 70.000 - 85.000 | 85.000 - 120.000 | 120.000 - 36.000 | 36.000 - 40.000 |
Crédit manager | 35.000 - 40.000 | 40.000 - 55.000 | 55.000 - 140.000 | 140.000 - 250.000 |
Analyse M&A | 40.000 - 55.000 | 55.000 - 75.000 | 75.000 - 95.000 | 95.000 - 120.000 |
* Ingénieurs & Techniciens
Poste | Rémunération 2025 selon expérience (en euros) | |||
---|---|---|---|---|
0-2 ans | 2-5 ans | 5-10 ans | 10-15 ans et plus | |
Ingénieur bureau d’études/R&D | 35.000 - 40.000 | 40.000 - 50.000 | 50.000 - 60.000 | 60.000 - 65.000 |
Ingénieur laboratoire/essais | 34.000 - 40.000 | 40.000 - 50.000 | 50.000 - 60.000 | 60.000 - 65.000 |
Ingénieur d’affaires | 38.000 - 45.000 | 45.000 - 50.000 | 50.000 - 65.000 | 65.000 - 75.000 |
Directeur excellence opérationnelle | 80.000 - 90.000 | 90.000 - 100.000 | 100.000 - 125.000 | 125.000 - 150.000 |
Responsable formation technique | 45.000 - 50.000 | 50.000 - 60.000 | 60.000 - 70.000 | 70.000 - 80.000 |
Responsable QHSE | 55.000 - 60.000 | 60.000 - 68.000 | 68.000 - 75.000 | 75.000 - 85.000 |
* Medical devices
Poste | Rémunération 2025 selon expérience (en euros) | |||
---|---|---|---|---|
0-2 ans | 2-5 ans | 5-10 ans | 10-15 ans et plus | |
Techico-commercial | 35.000 - 38.000 | 39.000 - 43.000 | 43.000 - 55.000 | 655.000 - 70.000 |
Directeur grands comptes | 60.000 - 75.000 | 75.000 - 85.000 | 85.000 - 100.000 | 100.000 - 120.000 |
Ingénieur d’affaires | 38.000 - 45.000 | 45.000 - 50.000 | 50.000 - 65.000 | 65.000 - 75.000 |
Directeur marketing | 60.000 - 70.000 | 70.000 - 80.000 | 80.000 - 90.000 | 90.000 - 110.000 |
Formateur/IBODE | 35.000 - 38.000 | 38.000 - 45.000 | 45.000 - 50.000 | 50.000 - 70.000 |
Responsable matériovigilance | 40.000 - 50.000 | 50.000 - 60.000 | 60.000 - 70.000 | 70.000 - 80.000 |
Salaire moyen et médian mensuel en Ligue 1
Dans son édition du 26 mars 2025, le journal « L’Équipe » a publié une étude sur les salaires des joueurs de Ligue 1 pour la saison 2024/2025 de football.
Selon cette étude, le salaire mensuel moyen brut club par club hors primes atteint (classement du plus élevé au plus bas, montant et classement pour la saison 2024/2025) :
- 1 – PARIS (PSG) : 647.000 euros (2023/2024 : 937.500 euros #1)
- 2 – MARSEILLE (OM) : 250.000 euros (2023/2024 : 261.000 euros #2)
- 3 – RENNES (SRFC ou Stade Rennais) : 150.000 euros (2023/2024 : 130.000 euros #5)
- 4 – MONACO (ASM) : 140.000 euros (2023/2024 : 155.000 euros #4)
- 5 – LYON (OL) : 120.000 euros (2023/2024 : 180.000 euros #3)
- 6 – LILLE (LOSC) : 95.000 euros (2023/2024 : 93.000 euros #7)
- 7 – NICE (OGC Nice) : 110.000 euros (2023/2024 : 125.000 euros #6)
- 8 – NANTES (FCN) : 80.000 euros (2023/2024 : 80.000 euros #9)
- 9 – STRASBOURG (RCS) : 85.000 euros (2023/2024 : 70.000 euros #10)
- 10 – LENS (RC Lens) : 66.000 euros (2023/2024 : 81.500 euros #8)
- 11 – MONTPELLIER (MHSC) : 75.400 euros (2023/2024 : 69.000 euros #11)
- 12 – BREST (Stade brestois) : 60.000 euros (2023/2024 : 50.000 euros #13)
- 13 – TOULOUSE (TFC) : 45.000 euros (2023/2024 : 39.000 euros #14)
- 14 – SAINT-ÉTIENNE (ASSE) : 42.000 euros (2023/2024 : Ligue 2)
- 15 – AUXERRE (AJA) : 37.000 euros (2023/2024 : Ligue 2)
- 16 – REIMS (Stade de Reims) : 32.300 euros (2023/2024 : 36.000 euros #15)
- 17 – ANGERS (SCO) : 27.000 euros (2023/2024 : Ligue 2)
- 18 – LE HAVRE (HAC) : 22.000 euros (2023/2024 : 30.000 euros #17)