Grève le vendredi 10 janvier 2020 : les prévisions de trafic
En raison de la grève illimitée contre la réforme des retraites, le trafic SNCF et RATP sera encore « perturbé » vendredi 10 janvier.
Grève SNCF : les prévisions de trafic pour le vendredi 10 janvier 2020
Info Trafic SNCF : les prévisions pour le 10 janvier
Le vendredi 10 janvier 2020 sera marqué par une poursuite des perturbations dans le trafic SNCF.
En moyenne, 4 TGV sur 5 seront en circulation. Du côté des Intercités, il faudra compter sur 1 train sur 3 en moyenne. Sur le trafic régional, les prévisions sont de 6 TER sur 10 en moyenne. En Île-de-France, 3 trains Transilien sur 5 en moyenne circulera.
RER A, RER B, RER C, RER D et RER E : les prévisions pour le 10 janvier
Au 37ème jour de consécutif de grève contre la réforme des retraites, le trafic restera encore perturbé sur les lignes du RER gérées par l’entreprise ferroviaire vendredi 10 janvier.
Voici les prévisions annoncées par la SNCF :
Les prévisions du 10 janvier pour les tramways gérés par la SNCF en Île-de-France
Les usagers qui utilisent les deux lignes de tramways gérées par la SNCF ne seront pas lotis de la même manière le vendredi 10 janvier 2020.
Voici les prévisions de trafic :
- tramway T4 : 1 tramway toutes les 12 minutes sur toutes les branches
- tramway T11 : service normal toute la journée
Info Trafic SNCF : les prévisions du 10 janvier pour les lignes TGV
En ce qui concerne les trains à grande vitesse, 4 TGV sur 5 circuleront en moyenne le vendredi 10 janvier.
Voici les prévisions annoncées par la SNCF pour vendredi :
- TGV Est : 2 trains sur 3
- TGV Atlantique : 9 trains sur 10
- TGV Nord : trafic quasiment normal
- TGV Sud-Est : 3 trains sur 4
- TGV Intersecteurs : 2 trains sur 3
Info Trafic SNCF : les prévisions du 10 janvier pour les TER
Sur les réseaux régionaux, 6 TER sur 10 circuleront (trains + cars de substitution) en moyenne le vendredi 10 janvier 2020.
Voici les prévisions communiquées par la SNCF pour jeudi :
- Auvergne-Rhône-Alpes : 8 TER sur 10
- Bourgogne-Franche-Comté : 7 TER sur 10
- Bretagne : 7 TER sur 10
- Centre-Val de Loire : 6 TER sur 10
- Grand Est : 5 TER sur 10
- Hauts-de-France : 5 TER sur 10
- Normandie : 7 TER sur 10
- Nouvelle-Aquitaine : 6 TER sur 10
- Occitanie : 6 TER sur 10
- Pays-de-La-Loire : 5 TER sur 10
- Provence-Alpes-Côte d’Azur : 6 TER sur 10
- Île-de-France : voir plus bas les prévisions pour les Transilien
Info Trafic SNCF : les prévisions pour les Ouigo
Côté Ouigo, la SNCF annonce 7 trains sur 8 en moyenne pour la journée du vendredi 10 janvier 2020.
Transiliens : les prévisions de trafic SNCF pour le 10 janvier
En moyenne, 3 trains Transilien sur 5 devraient circuler en Île-de-France le vendredi 10 janvier.
Pour la journée, la SNCF annonce les prévisions suivantes :
- Ligne H : 1 train sur 2 en moyenne sur l’ensemble des axes
- Ligne J : 1 train sur 2 en moyenne, sauf sur Paris – Mantes via Poissy avec 2 trains sur 3
- Ligne K : 2 trains sur 3 sur Paris – Crépy + relations en bus entre Crépy-en-Valois et Mitry-Claye
- Ligne L : 2 trains sur 3 sur l’ensemble des branches
- Ligne N : 1 train sur 2 sur l’ensemble des axes
- Ligne P : l’ensemble des branches sera desservi toute la journée avec 2 trains sur 3 sur Paris – Meaux, Paris – Provins et 1 train sur 2 en moyenne sur les autres axes. La desserte Meaux La Ferté-Milon sera assurée en partie en bus
- Ligne R : 1 train sur 5 en moyenne (trains Transilien et TER)
- Ligne U : 3 trains sur 4 en moyenne sur la période entre 6h et 22h
Prévisions de trafic pour les trains Intercités le 10 janvier
La SNCF annonce un trafic « très perturbé » sur le réseau Intercités en journée le vendredi 10 janvier, avec 2 trains sur 5 en moyenne. À noter que le service de train de nuit ne sera pas assuré.
Voici les prévisions détaillées de la SNCF, ligne par ligne, pour vendredi :
- Paris – Clermont-Ferrand : 4 aller-retour
- Paris – Limoges – Toulouse : 5 aller-retour
- Bordeaux – Marseille : 2 aller-retour
- Clermont-Ferrand – Neussargues : 1 aller-retour
- Clermont-Ferrand – Lyon : 1 aller
- Nantes – Tours – Lyon : 1 aller-retour
- Toulouse – Tarbes : 1 aller-retour et 1 aller
- Nantes – Bordeaux : aucun train
Info Trafic SNCF : les prévisions du 10 janvier pour le trafic international
Le trafic à l’international sera encore « perturbé » vendredi 10 janvier, annonce la SNCF.
Voici le détail des prévisions de trafic :
- Eurostar : 9 trains sur 10
- Thalys : 4 trains sur 5
- Lyria (liaison France – Suisse) : 1 train sur 2
- Inoui (liaison France – Italie) : 1 train sur 2
- SNCF-DB en coopération pour ALLEO (liaison France – Allemagne) : 1 train sur 2
- RENFE-SNCF en coopération pour ELLIPSOS (liaison France – Espagne) : 1 train sur 2
Prochain point de la SNCF : le vendredi 10 janvier 2020 à 17 heures, pour les prévisions de trafic du samedi 11 janvier 2020.
Grève RATP reconduite le 10 janvier 2020 : les prévisions de trafic
Le vendredi 10 janvier 2020, la RATP prévoit encore un trafic « très perturbé » sur son réseau. Toutes les lignes de métro fonctionneront. La desserte de nombreuses stations de métro et gares ne pourra pas être assurée (fermetures, absence d’interconnexion).
Info Trafic RATP : les prévisions du 10 janvier 2020 pour les métros à Paris
Le trafic du métro à Paris sera de nouveau « très perturbé » le vendredi 10 janvier 2020.
Les prévisions de trafic communiquées par la RATP sont les suivantes :
Ligne 1, ligne 14 : trafic normal, gare à la saturation des rames
- ligne 1 et 14 (lignes automatiques) : trafic normal toute la journée, avec risque de saturation (derniers départs à 00h45)
- ligne 2 : 1 train sur 3 en moyenne le matin (entre 6h30 et 9h30) et 1 train sur 4 en moyenne l’après-midi (entre 16h30 et 19h30), avec plusieurs stations fermées
- ligne 3 : 1 train sur 4 en moyenne le matin (entre 6h30 et 9h30) uniquement entre Opéra et Pont de Levallois, et 1 train sur 4 en moyenne l’après-midi (entre 16h30 et 19h30), avec plusieurs stations fermées
- ligne 3bis : 1 train sur 2 en moyenne (uniquement entre 7h30 et 19h30), avec plusieurs stations fermées
- ligne 4 : 1 train sur 2 en moyenne entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 5 : 1 train sur 4 en moyenne le matin entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 6 : 1 train sur 2 en moyenne (uniquement entre 16h30 et 19h30) entre Nation et La Motte Piquet – Grenelle, avec plusieurs stations fermées
- ligne 7 : 1 train sur 2 en moyenne entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 7bis : 1 train sur 2 en moyenne entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 8 : 1 train sur 4 en moyenne le matin entre 6h30 et 9h30 et 1 train sur 3 en moyenne l’après-midi entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 9 : 1 train sur 3 en moyenne entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 10 : 1 train sur 2 en moyenne entre 6h30 et 9h30 et entre 16h30 et 19h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 11 : 1 train sur 2 en moyenne entre 6h30 et 9h30, avec plusieurs stations fermées
- ligne 12 : 1 train sur 4 en moyenne (uniquement entre 16h30 et 19h30) entre Concorde et Mairie d’Issy, avec plusieurs stations fermées
- ligne 13 : 1 train sur 5 en moyenne (uniquement entre 6h30 et 9h30) entre Châtillon et Place de Clichy, avec plusieurs stations fermées
- la ligne Orlyval, qui dessert l’aéroport d’Orly, fonctionnera normalement toute la journée
Fermeture de lignes de métro RATP (aucune rame ne circule)
Vendredi 10 janvier 2020, tous les métros circuleront sur les lignes de métro suivantes à Paris intra-muros et dans sa proche banlieue.
Liste des stations de métro fermées à Paris le 10 janvier 2020
La RATP a annoncé la fermeture de 28 stations de métro, généralement celles où l’on effectue habituellement des changements. Par conséquent les correspondances n’y sont pas possibles. La liste des stations du métro parisien ainsi fermées le vendredi 10 janvier est la suivante :
- ligne 2 : Pigalle
- ligne 2 : Place de Clichy (fermée l’après-midi)
- ligne 2, ligne 4 : Barbès-Rochechouart
- ligne 3 : Arts et Métiers (fermée le matin)
- ligne 3, ligne 5, ligne 11 : République (fermée l’après-midi)
- ligne 4 : Montparnasse-Bienvenüe
- ligne 4 : Marcadet-Poissonniers
- ligne 4 : Réaumur-Sébastopol (fermée le matin)
- ligne 4, ligne 5, ligne 7 : Gare de l’Est
- ligne 5 : Gare du Nord
- ligne 6, ligne 12, ligne 13 : Montparnasse-Bienvenüe
- ligne 7 : Porte de Choisy
- ligne 7, ligne 9 : Chaussée d’Antin La Fayette (fermée le matin)
- ligne 8 : Michel Bizot
- ligne 8 : Montgallet
- ligne 8 : Ledru-Rollin
- ligne 8 : Chemin Vert
- ligne 8 : Saint-Sébastien-Froissart
- ligne 8 : Bonne Nouvelle
- ligne 8 : Richelieu-Drouot
- ligne 8 : La Tour Maubourg
- ligne 8 : Félix Faure
- ligne 8 : Lourmel
- ligne 8, ligne 9 : République
- ligne 9 : Trocadéro
- ligne 9 : Miromesnil (fermée l’après-midi)
- ligne 10 : Sèvres-Babylone
- ligne 10 : Duroc (fermée l’après-midi)
Prévisions de trafic sur le RER A et le RER B le 10 janvier 2020
Aucun train aux heures creuses pour les usagers des transports en commun sur les tronçons de RER gérés par la RATP (RER A, RER B). Les prévisions de trafic communiquées par la régie pour le vendredi 10 janvier 2020 sont les suivantes :
Bus RATP : trafic prévu le 10 janvier 2020 de jour et sur le réseau Noctambus
La RATP annonce une circulation des bus perturbée en Île-de-France pour la journée du vendredi 10 janvier 2020, avec en moyenne 2 bus sur 3.
Pour connaître les prévisions ligne par ligne, cliquer ici : https://www.ratp.fr/trafic-bus
Le trafic sera assuré normalement par la navette Orlybus (qui assure la liaison en bus entre l’aéroport Paris-Orly et la Place Denfert-Rochereau) et par la navette Roissybus (qui relie l’aéroport Paris-Charles de Gaulle et la station Paris-Opéra).
Pour connaître le trafic ligne par ligne des bus de nuit Noctambus, cliquer ici : https://www.ratp.fr/trafic-bus
Grève RATP : trafic des tramways de 3 sur 4 à normal selon les lignes
Selon la RATP, la circulation des tramways sera la suivante le vendredi 10 janvier 2020 :
- ligne T1 : trafic normal le matin et 4 tramways sur 5 en moyenne l’après-midi
- ligne T2 : trafic normal toute la journée
- ligne T3a : 3 tramways sur 4 en moyenne toute la journée
- ligne T3b : 4 tramways sur 5 en moyenne toute la journée
- ligne T5 : trafic normal toute la journée
- ligne T6 : trafic quasiment normal toute la journée
- ligne T7 : trafic normal toute la journée
- ligne T8 : trafic quasiment normal toute la journée
« Afin de garantir un service minimum aux voyageurs aux heures de pointe (6h30-9h30 et 17h-20h), l’entreprise a mis en place un plan transport concentrant les moyens humains sur les lignes structurantes du réseau (RER A et B, lignes 1, 4, 7, 9 et 14 du métro) », a annoncé la RATP sur son site Internet.
Prochain point de la RATP : vendredi 10 janvier 2020 à 17 heures, pour communiquer les prévisions de trafic pour la journée du samedi 11 janvier.
SNCF : les régions touchées par la grève des cheminots
La grève générale lancée le 5 décembre 2019 contre le projet gouvernemental de réforme des retraites ayant une portée nationale, l’ensemble des régions métropolitaines sont à ce titre concernées. Côté SNCF, des perturbations affecte le trafic des grandes lignes, des TGV et des TER dans les treize régions continentales, à savoir :
- Auvergne-Rhône-Alpes
- la Bourgogne-Franche-Comté
- la Bretagne
- le Centre-Val de Loire
- la collectivité territoriale unique de Corse
- le Grand Est
- les Hauts-de-France
- l’Île-de-France
- la Normandie
- la Nouvelle-Aquitaine
- l’Occitanie
- les Pays de la Loire
- la Provence-Alpes-Côte d’Azur
SNCF : les trains concernés par la grève illimitée
La grève nationale programmée à compter du 5 décembre 2019 à la SNCF affecte aussi bien les trains grandes lignes que les trains régionaux. En conséquence, il y a des perturbations sur les lignes :
- TGV (trains à grande vitesse)
- Ouigo (l’offre TGV low cost)
- TER (trains express régionaux)
- Intercités (trains de moyenne distance)
- TGV Lyria (liaisons ferroviaires entre la France et la Suisse)
- Thalys (liaisons ferroviaires entre la France et la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas)
- Eurostar (liaisons ferroviaires entre Paris et Londres)
- Transilien (transports SNCF en Île-de-France)
- RER en Île-de-France : sur les tronçons des RER A et B gérés par la SNCF, et dans les RER C, D et E entièrement gérés par l’entreprise ferroviaire
- T4 du tramway (entre Aulnay-sous-Bois et Bondy), exploité par la SNCF
Grève : la SNCF a bloqué les réservations de trains du 5 au 8 décembre 2019
La SNCF s’attendait à un grève massive à partir du 5 décembre 2019. Bien avant la diffusion de ses premières prévisions de trafic, l’entreprise ferroviaire a décidé de fermer à la réservation les TGV inOui, OuiGo et les trains Intercités pour les jeudi 5, vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 décembre 2019.
Les personnes qui souhaitaient, par exemple, se rendre à Bordeaux, Nantes, Rennes ou Avignon ces jours-là, ne pouvaient pas acheter un billet sur le site oui.sncf durant cette période. L’entreprise ferroviaire invitait « les voyageurs à privilégier d’autres modes de déplacement » – sous-entendu les compagnies de bus et les plateformes de covoiturage -, mais aussi à reporter leurs voyages à une période ultérieure.
Sur certaines lignes, les réservations n’étaient désactivées que jusqu’au 6 décembre au soir. Sur d’autres, il était tout bonnement impossible de réserver un billet jusqu’au 10 décembre inclus. Sans plus d’explications de la part de la SNCF. Les réservations d’Eurostar (les trains assurant la liaison entre Paris et Londres) étaient bloquées jusqu’au 8 décembre inclus. Pour tous les trains concernés, la mention « Complet » apparaissait sur le site Internet oui.sncf.
La SNCF a mis en place, le 3 décembre, d’un dispositif d’information à destination de ses clients. À compter de cette date, elle communique « chaque jour à 17 heures (…) un point précis sur les perturbations des deux jours à venir pour les trains TGV InOui, Ouigo et Intercités, afin que (nos) clients puissent s’organiser ». Les informations sont relayées sur les sites Internet (sncf.com et oui.sncf) et les applications (Assistant Sncf et oui.sncf) de l’entreprise.
La SNCF s’est engagée à contacter par SMS les usagers qui lui ont laissé leurs coordonnées pour les prévenir de la circulation (ou non) de leur train.
Ceux qui ont déjà leurs billets pour cette période peuvent faire, dès à présent, une demande d’échange ou de remboursement sans frais supplémentaire, « y compris pour des tarifs non échangeables/ non remboursables, avant départ », précise la SNCF.
L’entreprise précise que ces conditions exceptionnelles d’échange ou de remboursement s’appliquent :
- sur l’ensemble des les tarifs (même sur les billets non échangeables/non remboursables, les Intercités 100% Éco…)
- quel que soit le mode d’achat du titre de transport : en gare, dans une boutique, sur une borne libre service3, via le 3635, sur le site ou l’application OUI.sncf4
- sur le voyage retour, y compris si le voyage aller est impacté par la grève
RATP : les transports en commun affectés par la grève illimitée en Île-de-France
Pour la RATP, le préavis de grève concerne l’ensemble des lignes de transports en commun d’Île-de-France gérées par la régie. Des perturbations sont à envisager sur les lignes :
- de bus et de Noctilien de la région
- du métro parisien : 2, 3, 3 bis, 4, 5, 6, 7, 7 bis, 8, 9, 10, 11, 12 et 13 (les lignes 1 et 14, qui disposent de rames automatiques, fonctionnent normalement)
- du RER : sur les tronçons des RER A et B gérés par la RATP
- du tramway (T1, T2, T3a, T3b, T5, T6, T7, T8)
Grève SNCF : comment savoir si son train roule en Île-de-France ?
Les informations en ligne et en gare
Comment savoir si, avant ou durant le mouvement de grève, son train SNCF – réservé ou non – circule ? L’usager n’a, en vérité, pas toujours le moyen de connaître l’information longtemps à l’avance. Les grévistes ont néanmoins l’obligation de se déclarer 48 heures avant le début du mouvement.
S’il n’a pas réservé, l’usager doit passer par les outils disponibles Internet mis à sa disposition pour prendre connaissance des perturbations de trafic à venir ou en cours. Il peut ainsi savoir si son train a du retard ou est supprimé :
- site info trafic de la SNCF (sncf.com/fr/itineraire-reservation/info-trafic)
- application mobile SNCF
- compte Twitter de la SNCF et des RER gérés entièrement ou partiellement par la SNCF
En revanche, si l’usager a réservé un billet pour un voyage en TGV ou en Intercités, la SNCF le contacte en principe par SMS pour lui signaler que son train est supprimé. Autre possibilité : se rendre sur le site Internet ou l’application de la SNCF, et ce, 48 heures avant le départ du train.
S’il a réservé un train Ouigo, l’usager peut prendre connaissance des prévisions de trafic à partir de 17 heures, la veille de son départ, sur le site de la SNCF oui.sncf. Il peut aussi obtenir des renseignements via l’application mobile de la SNCF ou auprès des gilets rouges, ces personnels présents pour répondre et orienter les usagers les jours de grève.
Les informations via le numéro de téléphone de la SNCF
Lors du mouvement de grève dans les transports, les usagers de la SNCF disposent de plusieurs numéros de téléphone pour connaître l’état du trafic et les horaires trains.
Pour connaître les informations concernant les TGV ou les Transilien, ils peuvent appeler le 0 805 90 36 35. Il s’agit du service « Info trafic Grandes Lignes », un numéro vert (gratuit).
En ce qui concerne les TER, des conseillers sont joignables via le numéro d’information sur le trafic régional : le 0 800 11 40 23 (service gratuit).
Les usagers peuvent enfin se tourner vers le service client de la SNCF, le 36 35, un numéro surtaxé qui coûte 40 centimes TTC par minutes et le prix d’un appel. Sans oublier, non plus, le point trafic en continu sur radio SNCF.
Pour rappel, le site de covoiturage de la SNCF, IDvroom, rembourse les trajets effectués et payés en ligne par les passagers.
Grève RATP : comment connaître l’état du trafic en Île-de-France ?
Concernant le trafic sur le réseau géré par la RATP (métro, bus, RER, tramway), les usagers des transports en commun d’Île-de-France ont plusieurs moyens à leur disposition pour connaître, en amont ou en temps réel, l’état du trafic :
- le site info trafic de la RATP (ratp.fr/infos-trafic)
- pour le RER : les comptes Twitter des RER partiellement gérés par la RATP (RER A et RER B)
SNCF – RATP : les conditions de remboursement pendant la grève
Quelles sont les conditions de remboursement des titres de transport pour les usagers qui sont affectés par la grève illimitée depuis le 5 décembre 2019 ? La RATP et la SNCF ont communiqué sur des modalités de remboursement, sans attendre la fin du mouvement social.
Pour rappel : un remboursement ou un dédommagement n’est en aucun automatique. L’usager de la SNCF ou de la RATP doit effectuer une démarche volontaire.
RATP-SNCF : le Pass Navigo de décembre 2019 intégralement remboursé
Comme l’avait réclamé la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, la RATP et la SNCF vont rembourser intégralement leur coupon du mois de décembre 2019 aux abonnés de la carte Navigo, « quels que soit leur ligne et leur moyen de transport » (bus, Transilien, métro, RER). Les usagers qui circulent sur une des lignes non affectées par la grève profiteront également d’un remboursement.
Seuls les forfaits suivants sont concernés par le remboursement intégral de l’abonnement de décembre 2019 :
- forfait Navigo annuel
- forfait Navigo mois (sur carte Navigo, Découverte ou smartphone)
- forfait Navigo Solidarité Réduction Mois (75% et 50%)
- forfait Navigo semaine (sur carte Navigo, Découverte ou smartphone)
- forfait Navigo Solidarité Réduction Semaine (75% et 50%) – une seule semaine remboursée pour ceux qui prennent des forfaits hebdomadaires
- Navigo Imagine’R
- forfait Navigo Tarif Senior
Ne sont en revanche pas concernés par une demande de remboursement :
- les tickets +
- les billets origine/destination
- les forfaits courts : Mobilis, Navigo Jour, Tickets Jeunes Week-end, Forfaits Jeunes Week-end, Paris visite
- le Navigo Liberté +
- le forfait Améthyste
L’usager qui souhaiter bénéficier du remboursement doit habiter l’île-de-France ou un département limitrophe. Le service client de la RATP précise que les porteurs d’un Pass Navigo Découverte et les résidents des départements limitrophes de l’Île-de-France devront fournir une copie du titre de transport, un justificatif de domicile et un justificatif d’achat de leur forfait.
IMPORTANT : les usagers qui auraient égaré leur justificatif de paiement peuvent s’en procurer un nouveau auprès d’un guichet physique ou via le site Navigo.fr (à la rubrique « Je gère ma carte ».
Les détenteurs d’un Pass Navigo doivent faire la demande de remboursement du mois de décembre 2019 (une fois de plus, le remboursement du Pass Navigo n’est pas automatique). Pour ce faire, ils doivent se rendre sur une plateforme Internet (à l’adresse Mondedommagementnavigo.com).
Le site est accessible entre le 31 janvier et le 12 mars 2020 (soit six semaines) pour les dépôts de demande. Une autre période de quatre semaines sera ensuite ouverte, mais elle ne sera réservée qu’au traitement des réclamations ou pour permettre aux usagers de compléter leur dossier après une demande (s’il manque un document, par exemple).
Pour obtenir le remboursement, les abonnés concernés doivent se munir d’un justificatif de paiement de leur forfait (mensuel ou hebdomadaire) souscrit en décembre ou du numéro de son Navigo annuel (pour les abonnés annuels). Seuls les titulaires d’un Pass Navigo Découverte et les usagers résidant dans les départements limitrophes de la région Île-de-France sont tenus de fournir une copie du titre de transport, un justificatif d’achat et un justificatif de domicile (pour les abonnés des autres titres de transport, rien n’est exigé). C’est l’ensemble du forfait mensuel (75,20 euros) qui sera remboursé à l’abonné, et ce, même si l’employeur prend en charge la moitié de l’abonnement.
Autre annonce concernant la RATP : les abonnés à la carte Imagine R seront également remboursés d’un mois (ils toucheront 38 euros sur la base d’un abonnement annuel plein tarif de 350 euros) s’ils entament les démarchent nécessaires.
Pour voir le montant des remboursements, rendez-vous dans notre papier dédié au Pass Navigo.
Lors du mouvement de grève dite « perlée » contre la réforme de la SNCF, qui avait duré trois mois en 2018, 50% du montant des passes Navigo et des cartes Imagine’R avait été remboursé (sous conditions) pour avril et mai 2018.
SNCF : les abonnements TER de décembre 2019 remboursés
De son côté, la SNCF a fait savoir le 8 janvier 2020 que, outre le remboursement des forfaits Navigo (hebdomadaire ou mensuel) de décembre 2019, elle allait rembourser le mois de ce même mois de décembre 2019 à tous les abonnés hebdomadaires et mensuels TER.
Les modalités de remboursement pour les abonnements hebdomadaires et mensuels sont disponibles sur les sites TER régionaux. Voici comment cela se passera :
- pour les titulaires d’un abonnement annuel prélevés mensuellement : la mensualité de février 2020 ne sera pas prélevée (aucune démarche à effectuer)
- pour les titulaires d’un abonnement annuel qui ont réglé au comptant : un montant équivalent à un mois d’abonnement (1/12e) sera remboursé (les usagers concernés seront avertis par courrier)
- pour les titulaires d’un abonnement mensuel : les abonnements de février et mars 2020 seront en vente à partir du 20 février à moitié prix (50%)
- pour les titulaires d’un abonnement hebdomadaire : un coupon hebdomadaire gratuit, valable entre le 1er février et le 29 février 2020, sera remis à compter du 20 février aux personnes qui se rendront au guichet pour présenter leur coupon hebdomadaire valable en décembre 2019 (entre le 5 décembre inclus et le 31 décembre). Il faudra présenter une pièce d’identité associée à l’abonnement.
Attention : les titulaires d’un abonnement hebdomadaire ne souhaitant pas voyager en février peuvent demander un remboursement de leur abonnement hebdomadaire de décembre 2019. La demande est à effectuer au plus tard le 29 février 2020, soit en ligne ou par courrier (Contact SNCF – Remboursement Abonnement Hebdomadaire – BP 71273 – 25005 Besançon Cedex 03)
SNCF : des compensations pour les abonnés TGV et Intercités
Le 9 janvier 2020, la SNCF a fait savoir qu’elle compensera tous les clients abonnés TGV et Intercités pour compenser les journées du mois de décembre 2019. Cela se traduira par une réduction sur leur abonnement du mois de février 2020, comme suit :
- pour les abonnés TGVMax : le forfait de février sera à moitié prix (soit « un abonnement à 39 euros pour voyager autant que souhaité à 0 euro avec TGVMax »)
- pour les abonnés Mon Forfait Annuel et forfait mensuel ou hebdo : l’abonnement sera à moitié prix au mois de février. La SNCF précise que « les abonnés qui auraient subi de très fortes perturbations (moins d’1 TGV ou Intercités sur 3 durant plus de 10 jours en décembre) bénéficieront d’une réduction supplémentaire » de leur abonnement. Ces derniers seront avertis du montant de la réduction de leur abonnement (de 50% à 100%) par mail.
La SNCF indique que les abonnés concernés « n’ont aucune démarche à faire, le prélèvement du montant de leur abonnement de février sera adapté en tenant compte de ces mesures de compensations exceptionnelles ».
Comme toujours en cas de grève, des remboursements sont prévus pour les voyageurs subissant des retards ou des annulations de train SNCF. Dans le cadre d’une annulation de train SNCF (TGV, Intercités, Ouigo, Lyria, Eurostar, Thalys), les usagers qui le souhaitent peuvent faire une demande de remboursement, sans surcoût supplémentaire, y compris sur les billets « non échangeables, non remboursables ». Si tel est le cas, la demande de remboursement peut se faire auprès de la SNCF soit de manière dématérialisée (via Internet ou l’application correspondante), soit en guichet.
Dans le cas d’un retard, l’indemnisation du billet SNCF TGV ou Intercités varie en fonction du retard subi (conformément à la garantie baptisée « G30 ») :
- de 30 minutes à deux heures de retard : 25% du prix du billet remboursé
- entre deux et trois heures de retard : 50% du prix du billet remboursé
- au-delà de trois heures de retard : 75% du prix du billet remboursé
Concernant les trains Ouigo, c’est une compensation sous forme de bons d’achat qui s’applique :
- de une heure à deux heures de retard : 25% du prix du billet en bons d’achat
- au-delà de deux heures de retard : 50% du prix du billet en bons d’achat
Les abonnés au forfait TGVMax reçoivent, pour leur part, un bon d’achat non nominatif de 5 euros à parti du moment où leur train enregistre un retard supérieur à 30 minutes.
Les usagers peuvent éventuellement échanger leurs billets et prendre un train qui circule sur le même trajet que le train annulé. Attention : dans ce cas, l’échange du billet doit être fait préalablement à la date du nouveau départ.
Grève nationale et illimitée à la SNCF et à la RATP : le calendrier
Appel à la grève reconductible à partir du 5 décembre
À la SNCF, trois principaux syndicats représentatifs se sont prononcés fin novembre pour « une première journée » de grève nationale contre la réforme des retraites en projet, le jeudi 5 décembre 2019 : la CGT Cheminots, l’Unsa Ferroviaire et SUD-Rail. Alors que seules les deux dernières centrales avaient opté dans un premier temps pour un mouvement reconductible, la CGT-Cheminots a à son tour lancé un appel en ce sens le 8 novembre. FO-Cheminots s’est également joint à l’appel à la grève reconductible. La CFDT-Cheminots a, elle aussi, finalement décidé de participer au mouvement de grève du 5 décembre, appelant à son tour à la grève reconductible. À noter que la CFE-CGC Ferroviaire « ne s’associe pas au niveau national au mouvement du 5 décembre », mais « soutient celles de ses fédérations qui s’y associeront ».
Le 7 décembre 2019, les trois premiers syndicats représentatifs de cheminots à la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa ferroviaire et SUD-Rail) avaient appelé « au renforcement du mouvement » à partir de lundi 9 décembre.
Côté RATP, ce sont six syndicats qui ont déposé un préavis de grève « illimitée à partir du 5 décembre ». Il s’agit de la CGT RATP, l’Unsa-RATP, la CFE-CGC RATP, SUD-RATP, Solidaires-RATP et Force Ouvrière RATP. Les syndicats de la RATP ont annoncé que la grève allait se poursuivre.
Les préavis de grève lancés par les syndicats de la SNCF et de la RATP pour le 5 décembre coïncidaient avec la première journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites.
Quand la grève a-t-elle commencé ?
Quand la grève à la SNCF et à la RATP a-t-elle commencé ? Les perturbations de trafic ont débuté le mercredi 4 décembre à 19 heures à la SNCF. Mais le trafic du RER E avait connu des perturbations dès 17h30 ce même jour, tout comme celui de la ligne P du Transilien.
Une première grande journée de grève, organisée le 13 septembre 2019 par cinq syndicats de la RATP pour protester contre le projet de réforme des retraites, avait fortement perturbé la circulation des métros, des bus, des RER et des tramways en Île-de-France. Le 24 septembre, c’est la SNCF qui avait à son tour appelé ses salariés à arrêter le travail.
SNCF, RATP : combien de temps va durer la grève ?
Combien de temps durera le mouvement social dans les transports SNCF et RATP ? Les syndicats de l’entreprise ferroviaire et de la régie des transports en commun parisiens ont lancé un appel à une grève illimitée « très forte » – débutée le 5 décembre contre la réforme des retraites et la fin des régimes spéciaux. On ignore, pour l’heure, quand la grève prendra fin. Sachant qu’aucune loi ni disposition réglementaire ne limite le droit de grève dans le temps.
Mais il y de fortes chances que le mouvement s’installe dans la durée. En effet, dans la foulée des annonces (jugées « pas à la hauteur ») du premier ministre Édouard Philippe sur le projet de réforme des retraites du gouvernement, le mercredi 11 décembre, la CGT-Cheminots a appelé à « renforcer la grève ». Son secrétaire général, Laurent Brun, a même lâché le lendemain sur France Info : « Il n’y aura pas de trêve pour Noël, sauf si le gouvernement revient à la raison avant ça ». En parallèle, l’Unsa RATP a lancé un appel à « installer la mobilisation dans la durée » et à « élargir le mouvement au-delà des transports ».
Vendredi 13 décembre, le président de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a appelé les cheminots mobilisés de « faire une pause » pour les fêtes de fin d’année. Ce qu’a refusé la CGT cheminots. L’Unsa a, elle, appelé à une pause « pendant les vacances scolaires ».
Mécontents des propositions d’Édouard Philippe sur l’avenir des retraites, les syndicats se sont unis pour un appel à une nouvelle journée de mobilisation nationale, organisée le mardi 17 décembre à Paris. Une autre journée d’action de ce type est prévue le 9 janvier 2020.
Autant d’annonces qui ne manquent pas d’inquiéter les usagers qui ont prévu de prendre le train lors des traditionnelles vacances de fin d’année.
SNCF, RATP : comment circuler et se rendre au travail les jours de grève ?
Quelles sont les alternatives pour les voyageurs qui empruntent habituellement le train, le métro ou le bus pour, entre autres, se rendre au travail, et qui sont pénalisés par l’absence de des modes de transports en cette période de grève ?
Covoiturage
Bien sûr, comme lors de chaque grande grève, la voiture est davantage utilisée pour effectuer les trajets du quotidien sur des distances plus ou moins longues. Une bonne occasion de profiter ou de proposer du covoiturage. À ce sujet, les trajets effectués avec le service de covoiturage iDvroom de la SNCF sont gratuits durant la période de grève partout en France.
Les véhicules qui pratiquent le covoiturage en Île-de-France étaient de nouveau autorisés, à titre exceptionnel, à circuler sur les voies bus et taxis des « grands axes qui arrivent sur Paris » durant la journée du jeudi 12 décembre. Les axes concernés sont les autoroutes A1 (qui relie Paris à Lille), A6A (qui relie le sud-est de Paris et Lyon), A10 ( Paris à Bordeaux via Orléans, Blois, Tours, Poitiers et Niort) et A12 (dans l’ouest parisien).
La mesure s’applique à partir de trois personnes dans la voiture. Les voies accessibles sont signalées aux automobilistes via les panneaux d’information lumineux. Cela ne s’applique pas, en revanche, à l’intérieur de la capitale.
La préfecture de Police a reconduit ainsi un dispositif annoncé par la ministre des Transports, Élisabeth Borne, et mis en place une première fois le lundi 9 décembre.
Les plus courageux peuvent sortir leur propre vélo ou, si l’itinéraire n’est pas trop long, faire de la marche à pied.
Dans ces circonstances, les taxis et les VTC sont généralement sollicités plus que d’habitude, principalement dans les grandes agglomérations. Le secrétaire d’Etat aux transports Jean-Baptiste Djebbari a demandé aux VTC de limiter la hausse de leurs tarifs, « ce qu’ils ont accepté » et les taxis se sont engagés à favoriser les courses partagées (prise en charge de plusieurs voyageurs simultanément).
Dans les villes équipées, il est également possible d’utiliser les voitures, les scooters ou les trottinettes en libre-service sans borne (free floating).
« Cars Macron » de Massy à Saint-Denis en passant par Paris
Le gouvernement avait souhaité mobiliser les « cars Macron » (secteur privé) entre Saint-Denis (93) et Massy (91) en desservant Paris intra-muros.
Le secrétaire d’État aux transports Jean-Baptiste Djebbari avait annoncé avoir veillé
« à ce que les tarifs proposés soient accessibles ».
Mais à cause des complications avec la mairie de Paris, un seul « car Macron » a assuré la liaison (à vide !) entre Aulnay-sous-Bois, Paris-Bercy et Massy le vendredi 6 décembre. En conséquence : l’expérience n’a pas été reconduite.
Covoiturage, VTC, co-working… : la RATP propose des solutions alternatives
En Île-de-France, la RATP avait anticipé le mouvement social du 5 décembre. Elle avait lancé un appel à candidatures « pour la sélection des partenaires proposant des services de mobilité complémentaire et autres services hors mobilité ». Au final, elle a dévoilé fin novembre une liste de 32 partenaires qu’elle a sélectionnés, que ce soit dans les services de mobilité complémentaires (VTC, vélos, trottinettes, scooters électriques, parkings, etc.) ou dans les services hors mobilité (co-working, etc.).
Les partenaires retenus par la RATP pour proposer des services de mobilité complémentaires à compter du 5 décembre sont les suivants :
- covoiturage : Klaxit, BlaBlaLines
- autopartage : Communauto, Getaround, Ubeeqo
- VTC : Kapten, Marcel, Heetch, Supershuttle
- taxis : Felixcitybird, Tako
- voitures en free-floating : Free2Move, Sharenow
- vélos en free-floating : Velib’, Jump, Zoov
- scooters électriques : Cityscoot
- trottinettes en free-floating : Lime, Dott, Voi, Circ
- parkings : Zenpark, Onepark, Ector
Concernant les services hors mobilités, voici les partenaires engagés au côté de la RATP à partir du 5 décembre :
- co-working : NeoNomade, Wojo
- transport de bagages et consignes : Eelway, Nannybag
- réparation de vélos : Cyclofix
- acheminement de paquets entre particuliers : Cocolis
- application de recherche d’itinéraires vélos : Geovelo
- fabricant français de masques anti-pollution : R-Pur
Lors de la grève, la RATP relaie les offres proposées par ces 32 partenaires via ses médias digitaux (site Internet, réseaux sociaux) et des envois de mails. Par ailleurs, des QR codes sont affichés dans les stations et les gares. Le détail des offres de chaque partenaire est disponible sur le site Internet de la RATP.
Lors du mouvement social du 13 septembre 2019, la RATP avait déjà noué des partenariats avec une dizaine de sociétés proposant des services de mobilité complémentaire. À l’époque, les usagers franciliens des métros et des RER avaient bénéficié de réductions auprès des partenaires dont ils avaient utilisé les services.
Grève : un mois d’abonnement à Véligo Location offert aux Franciliens
Le vélo électrique peut-être une bonne alternative aux transports en commun les jours de grève. La région Île-de-France l’a bien compris. Sa présidente, Valérie Pécresse, a annoncé qu’un mois d’abonnement serait offert à tout engagement de six mois au service de location de vélo électrique longue durée Véligo. Ce service fonctionne avec un système de location pour une durée de six mois.
Après réduction, l’abonnement au tarif plein reviendra à 33 euros par mois, contre 40 euros normalement. Cette offre doit être souscrite dans les plus brefs délais. En effet, une fois le dossier validé, il faut compter au minimum trois jours pour se faire livrer son deux-roues.
Les Franciliens qui souhaitent profiter de cette offre peuvent s’inscrire (prendre un abonnement pour six mois) entre le 27 novembre et le 31 décembre sur le site veligo-location.fr, en indiquant le code « VELGODECEMBRE ». Le sixième mois d’abonnement est de facto gratuit (il ne sera pas prélevé).
SNCF – RATP : une grève illimitée contre le projet de réforme des retraites
C’est un appel à une grève interprofessionnelle contre le projet gouvernemental de réforme des retraites qui a été lancé pour la journée du 5 décembre 2019. La CGT a invité « l’ensemble des salariés du secteur privé comme du secteur public, des retraités, des privés d’emploi, des jeunes » à une « première journée de grève interprofessionnelle ».
Un appel à manifester auquel se sont joints Force Ouvrière, la FSU, Solidaires, mais aussi des organisations syndicales de jeunesse (FIDL, MNL, UNL et Unef). Leur mot d’ordre, tel que rédigé dans un communiqué publié le 16 octobre 2019 : « Créer un plan d’action contre le projet de réforme des retraites par points et pour gagner un renforcement, une amélioration du système actuel de retraites solidaire et intergénérationnel ».
C’est dans ce contexte que les syndicats de la SNCF et de la RATP ont lancé un préavis de grève nationale reconductible à compter du 5 décembre dans les transports. Ils contestent plus spécifiquement la remise en cause des régimes spéciaux de retraite des cheminots et sa dissolution au sein du « régime universel », voulue par le président Emmanuel Macron . La CGT-RATP rappelle, par exemple, que le régime spécial de la RATP « répond aux contraintes d’exercice des métiers » de la régie et tient compte de son « mécanisme » d’augmentations « progressives » des rémunérations « tout au long de la carrière ».
Le gouvernement entend définir un nouveau système de retraite universel par points, qui fusionnera les 42 régimes existants à l’horizon 2025. La réforme doit être votée par le Parlement avant juillet 2020.
Lors d’un entretien accordé à RTL le 28 octobre 2019, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il n’aurait « aucune forme de faiblesse ou de complaisance » face aux mobilisations. « Peut-être que ça me rendra impopulaire, que des gens diront ‘c’est insupportable, tout ça pour ça’. Je ferai tout pour qu’il n’y ait pas ces blocages, je ferai tout pour qu’on soit en soutien de ceux qui seraient bloqués », a martelé le chef de l’État, qui entend « aller au bout de cette réforme ». Bien avant le jour de mobilisation générale, le bras de fer est d’ores et déjà lancé.
Grève à la SNCF : des mouvements sociaux avant le 5 décembre
Bien avant grande grève annoncée contre la réforme des retraites, le climat social s’est clairement tendu à la SNCF avec une série de mouvements sociaux qui ont entraîné des perturbations sur le réseau ferré. Ces conflits étaient sans lien direct avec direct avec celui qui se profilait à compter du 5 décembre 2019.
Après une collision survenue le 16 octobre 2019 entre une TER et un convoi exceptionnel à un passage à niveau dans les Ardennes (11 blessés, dont le conducteur du train), les contrôleurs et les conducteurs ont exercé leur droit de retrait de manière inopinée. Ce qui a fortement perturbé la circulation des trains au début des congés de la Toussaint. Et relancé, par la même occasion, le sempiternel débat entre ceux qui (à l’instar du premier ministre Édouard Philippe, en soutien à la direction) ont dénoncé une « grève sauvage » et ceux qui ont invoqué le droit de retrait (possible en cas de « péril imminent », selon les textes de loi).
Dans le même temps, l’axe Atlantique a été grandement perturbé entre le 21 octobre et le 3 novembre 2019 après le déclenchement d’un mouvement grève local déclenché par les cheminots du Technicentre de Châtillon (Hauts-de-Seine), chargés de la maintenance des trains à grande vitesse reliant Paris à une large moitié ouest de la France. Le trafic est revenu progressivement à la normal. Les grévistes réagissaient à un projet de la direction de supprimer douze jours de repos supplémentaires par an, prévus pour compenser le travail de nuit notamment.