ASS, RSA, PTS 2018-2019… : les allocations pour les chômeurs en fin de droits
Par Jean-Philippe Dubosc SEO & traffic strategist : Camille Radicchi
Il existe plusieurs allocations pour les chômeurs qui sont en situation de fin de droits aux indemnités chômage. Leur attribution dépend de leur nombre d’années travaillées et de leur âge. Liste des aides actuelles en fonction de la situation, pour les chômeurs qui arrivent au terme de leurs allocations chômage.
L’allocation de solidarité spécifique (ASS) est une aide financière destinée aux chômeurs en fin de droits, quel que soit leur âge, qui ont travaillé au moins 5 ans durant les 10 ans précédant leur inscription à Pôle emploi. Cette durée peut être abaissée pour les allocataires qui ont arrêté, pendant la période concernée, leur activité pour élever leur enfant.
Outre le délai de 5 ans de travail, l’ASS est attribuée sous conditions de ressources. Jusqu’au 31 mars 2019, elle s’élève à 494,40 euros pour les mois à 30 jours et à 510,88 euros pour les mois à 31 jours.
L’allocation est versée par Pôle emploi par période de 6 mois renouvelables. Son versement s’arrête dès lors que le demandeur d’emploi atteint l’âge de départ à la retraite (62 ans) et dispose de tous ses trimestres de cotisation à la retraite.
Les chômeurs dont les allocations chômage ont expiré et qui n’ont pas le droit à l’ASS peuvent demander à bénéficier du revenu de solidarité active (RSA) auprès de la Caisse d’allocations familiales (Caf). Des conditions de ressources sont, là aussi, exigées.
Par ailleurs, il faut avoir au moins 25 ans pour toucher le RSA. Il existe un « RSA Jeune » accessible dès 18 ans pour les jeunes ayant travaillé au moins 2 ans à temps plein durant les 3 années précédant la demande de RSA (le chômage indemnisé ne compte pas).
Le montant du RSA s’élève à 550,93 euros pour une personne seule sans enfant jusqu’au 31 mars 2018. L’allocation est versée par la Caf par période de 3 mois.
Les chômeurs bénéficiaires du RSA qui ont ou vont signer un contrat de travail ou suivre une formation ont droit à l’aide personnalisée de retour à l’emploi. L’APRE, versée par le département et Pôle emploi, vise à aider les demandeurs d’emploi non indemnisés à débuter ou reprendre une activité en prenant en charge une partie de leurs frais professionnels.
L’APRE est plafonnée. Le plafond varie d’un département à l’autre. Il est généralement compris entre 2.000 et 3.000 euros par an. A titre d’exemple, 1.000 euros peuvent être versés par la Caf ou Pôle emploi pour l’achat ou les réparations d’un véhicule. Les dépenses vestimentaires et de présentation (coiffeur…) peuvent être remboursées à hauteur de 500 euros. La demande d’APRE est à formuler auprès de la Caisse communale d’action sociale (CCAS), de la Caisse départementale d’action sociale (CDAS) ou de Pôle emploi.
La prime transitoire de solidarité était réservée aux chômeurs seniors en fin de droit qui justifient de tous leurs trimestres de retraite mais qui n’avaient pas encore atteint l’âge légal de départ à la retraite (62 ans). Ils devaient percevoir l’ASS ou le RSA et être nés entre le 1er janvier 1954 et le 31 décembre 1955. La demande de PTS devait être adressée à Pôle emploi au plus tard le 31 décembre 2017. La prime, forfaitaire, s’élèvait à 300 euros par mois.