Garantie jeunes : l’essentiel à retenir du dispositif
La garantie jeune, c’est quoi ? Principe et déroulement
La Garantie jeunes (Gj) est un dispositif d’aide à l’accès à l’emploi mis en œuvre par la Mission locale, accessible sur demande aux décrocheurs (jeunes sans diplôme) et aux jeunes chômeurs en situation de précarité.
Cet accompagnement vise à redonner confiance et autonomie aux jeunes, grâce à un suivi d’ensemble centré sur le projet professionnel (aide à la recherche d’emploi, rédaction de CV et de lettre de motivation, connaissance de la vie en entreprise et du tissu économique local, etc.) mais pas uniquement (gestion du budget, hygiène de vie, santé, maîtrise de 1er niveau des logiciels de messagerie et de suite bureautique, maîtrise de la communication verbale et non verbale…).
Le dispositif combine accompagnement collectif d’une durée de 6 semaines (10 à 20 jeunes par groupe), accompagnement personnalisé avec un conseiller de la mission locale, mise en relation avec des entreprises.
Après plus de trois ans d’expérimentation dans de nombreux départements, la Garantie jeunes est devenue un droit, en vigueur depuis le 1er janvier 2017 à l’échelle de la France entière, sauf à Mayotte dont le code du travail est spécifique. Le dispositif existe encore en 2021.
La Garantie jeune a été remplacée au 1er mars 2022 par un dispositif plus vaste, le Contrat d’Engagement Jeune (CEJ, nouveau nom du revenu d’engagement, évoqué par Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 12 juillet 2021). Le chef de l’État et le premier ministre Jean Castex ont présenté le dispositif, dans ses grandes lignes, le 2 novembre 2021.
La garantie jeune, c’est pour qui ?
La Gj s’adresse aux jeunes âgés de 16 ans à 25 ans révolus qui ne sont ni à l’école, ni en emploi, ni en formation (appelés Neet pour Neither in Employment nor in Education or Training).
Les bénéficiaires de la Garantie jeunes perçoivent une allocation soumise à conditions de ressources, financée par l’État et l’Europe.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé le 26 novembre 2020 l’ouverture d’une rallonge budgétaire afin d’ouvrir la garantie jeunes à 200.000 personnes en 2021, contre 150.000 initialement et 100.000 en 2020.
Parallèlement, l’État a augmenté son financement aux missions locales de 140 millions d’euros, pour atteindre le montant de 495 millions d’euros en 2021.
Durée de la Garantie jeunes : pendant combien de temps ?
Combien de temps dure la Garantie jeune ? L’accompagnement dure 12 mois, renouvelable une fois pour une durée de 6 mois supplémentaires, soit 1 an et demi maximum (18 mois).
Depuis 1er octobre 2021, la durée du parcours d’accompagnement en Garantie jeune peut être modulée de 9 à 18 mois, en application du décret n° 2021-664 du 26 mai 2021.
Une sortie anticipée du dispositif est possible dans plusieurs cas de figure :
- décès
- demande de rupture par le jeune
- déménagement empêchant le suivi par la mission locale
- atteinte de la limite d’âge de 26 ans
- non-respect des engagements : abandon, absence d’implication
- orientation vers un autre dispositif
À la fin de la Garantie jeunes, la situation du jeune et les possibilités qui se présentent à lui (emploi, formation, études, RSA…) sont analysées.
Outre l’obtention d’un contrat de travail, plusieurs situations ou dispositifs sont considérés comme une sortie positive de l’accompagnement en Garantie jeunes :
- parcours emploi compétences (PEC, ex-emplois aidés) : contrat de travail en CDI ou CDD d’au moins 9 mois
- formation dans un centre Afpa ou Greta
- placement au pair dans une famille d’accueil
Si la situation l’exige (absence d’entrée en formation ou de perspective d’embauche) et si le jeune n’est pas considéré comme capable de se prendre en main, une nouvelle Garantie jeunes peut être mise en place dans un délai de un à trois mois après la fin de la Garantie jeunes initiale.
Les conditions de la Garantie jeunes
Condition d’âge
La Garantie jeunes est ouverte à tous les jeunes âgés de 16 ans à 25 ans révolus. En d’autres termes, il faut être en âge de travailler et avoir moins de 26 ans au moment de l’entrée dans le dispositif pour se déclarer candidat. Auparavant éligibles sur dérogation, les jeunes âgés de 16 à 18 ans ont désormais droit à la Garantie jeunes depuis le 1er janvier 2017.
Conditions de nationalité et de résidence
La Garantie jeunes n’est pas réservée aux Français. Elle est ouverte à tous les jeunes français ou étrangers (Union européenne ou pays tiers) à condition d’être en situation régulière en France et de disposer d’un titre de séjour valant autorisation de travail. Par exemple, un réfugié n’ayant pas régularisé sa situation n’est en principe pas éligible à la Garantie jeunes.
Le titre de séjour doit au minimum couvrir la période d’accompagnement de douze mois prévue dans le cadre de la Gj.
Conditions de situation personnelle (chômage, formation, étudiant ou non)
Pour avoir droit au dispositif, le demandeur ne doit être ni en emploi, ni étudiant, ni suivre une formation lors de son entrée dans le dispositif, une série de critères qui ne concerne que la Garantie jeunes.
Ces conditions sont prises en compte de la façon suivante :
- sans emploi : il faut être chômeur de catégorie A (sans aucune activité). Par exemple, un jeune effectuant des gardes d’enfant déclarées quelques heures par semaine n’est pas considéré comme un Neet
- pas en formation : le jeune ne doit suivre aucune formation qualifiante ou certifiante, y compris en ligne ou par correspondance
- non étudiant : le jeune ne doit pas être inscrit au collège, ni au lycée, ni à l’université, ni dans tout autre établissement d’enseignement secondaire ou supérieur
Conditions de ressources
Le dispositif Gj s’adresse en principe à tout jeune vivant hors du foyer de ses parents ou au sein de ce foyer sans recevoir de soutien financier de leur part. Dans le cas contraire, les ressources des parents sont prises en compte dans le calcul des ressources du demandeur ; il est dès lors possible de ne pas être éligible au dispositif pour cette raison.
Toutefois, le gouvernement a assoupli les conditions d’entrée en Garantie jeunes, un décret du 26 mai 2021 prévoyant la possibilité de décisions d’admission à titre dérogatoire sous certaines conditions. Ainsi, bénéficiaires peuvent être reconnus, à titre exceptionnel et par leur conseiller, comme autonomes du foyer fiscal de leurs parents.
La situation de précarité doit être avérée.
Les ressources prises en compte sont appréciées (source : communiqué de presse du 28 mai 2021) :
- soit sur 6 mois
- soit sur 3 mois, selon ce qui est le plus favorable au demandeur
Les ressources dont on dispose lors de la demande d’accompagnement doivent être inférieures ou égales à une limite fixée à 526,72 euros par mois.
Sur dérogation et si sa situation le justifie, un jeune peut bénéficier de la Garantie jeune même s’il dispose de ressources supérieures à 526,72 euros par mois (montant en vigueur du 1er juillet 2022 au 31 mars 2023).
La dérogation peut être accordée si la moyenne des ressources des 3 ou 6 mois précédant la date d’entrée dans le dispositif ne dépasse pas soit 30% soit deux fois le plafond de ressources de la Garantie jeunes. Dans ce cadre, la limite à ne pas dépasser applicable du 1er juillet au 31 mars 2023 est fixée :
- soit à 684,74 euros
- soit à 1.053,44 euros
La dérogation est accordée sur décision d’une commission locale de suivi composée d’un représentant de la préfecture, d’un représentant des missions locales du secteur, de représentants d’associations de lutte contre l’exclusion, d’acteurs publics spécialisés dans l’insertion.
Où et à qui s’adresser pour faire sa demande ? A la mission locale
Le respect des conditions d’accès au dispositif est examiné par la Mission locale du territoire où réside le demandeur. Les Missions locales sont à la fois en charge de l’instruction des demandes, de l’envoi des formulaires de demandes à l’organisme en charge du versement de l’allocation et de l’accompagnement des jeunes.
On dénombre environ 450 Missions locales en France, réparties sur tout le territoire : on en trouve dans les grandes villes (Paris, Marseille, Lille, Bordeaux, Grenoble, Montpellier…), en banlieue parisienne (Montreuil, Saint-Denis, Juvisy-sur-Orge, Orly, Issy-les-Moulineaux…) et dans la plupart des préfectures et sous-préfectures (Foix, Boulogne-sur-Mer, Saint-Dizier…).
Pour savoir où s’adresser, il faut consulter l’annuaire de l’Union nationale des missions locales (UNML) qui permet, grâce à une carte interactive, de trouver les coordonnées et le numéro de téléphone de chaque Mission locale.
Garantie jeunes : comment s’inscrire, pièces et documents à fournir
L’inscription à la Garantie jeunes est libre et gratuite. Elle ne nécessite aucun formulaire de demande ni démarche particulière. Il faut simplement s’adresser à la Mission Locale la plus proche, se munir d’une pièce d’identité en cours de validité, d’un justificatif lié à la situation de précarité et d’autres pièces demandées par la Mission locale. L’accès à la Gj ne nécessite aucune formalité administrative particulière vis-à-vis de la Caf ou de Pôle emploi.
La liste des documents à fournir comprend notamment :
- une copie de la carte d’identité ou du passeport en cours de validité pour un jeune de nationalité française
- une carte de séjour pour un jeune étranger
- un avis d’imposition ou de non-imposition au nom du jeune ou du foyer fiscal auquel il appartient
- une attestation sur l’honneur des ressources des 3 ou 6 derniers mois
- un RIB au nom du jeune bénéficiaire
- une autorisation du représentant légal pour un jeune mineur âgé de 16 à moins de 18 ans
- une attestation de prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE) pour les jeunes concernés
Aucun justificatif de domicile n’est demandé.
Il est recommandé au jeune de se rapprocher de la Mission Locale pour connaître les documents à fournir en fonction de sa situation.
Le fonctionnement de la Gj prévoit l’établissement d’un diagnostic préalable par la Mission locale. L’objectif : cerner sa situation et ses compétences, identifier ses besoins et ses projets et vérifier l’éligibilité de sa demande, en vue de construire le parcours d’accompagnement le plus adapté. En règle générale, l’accompagnement démarre un mois maximum après le diagnostic, après la signature d’un contrat d’engagements réciproques (formulaire Cerfa N°14994*02 ou n°15656*03).
Renouvellement de la Garantie jeunes, comment prolonger l’accompagnement
Le renouvellement de la Garantie jeunes, après une première période de 12 mois (de 9 à 12 mois depuis le 1er octobre 2021), est décidé par la commission de suivi des parcours.
Le renouvellement porte à la fois sur le maintien de l’accompagnement et du versement de l’aide financière.
La décision de prolongation peut être prise pour une durée de 1 à 6 mois (de 1 à 9 mois depuis le 1er octobre 2021), sans interruption de l’accompagnement initial. La durée total de l’accompagnement en Garantie jeunes ne peut excéder 18 mois.
Ces dispositions sont prises en application des articles R5131-16 et R5131-17 du code du travail.
La commission évalue au cas par cas :
- la nécessité d’un maintien provisoire de l’accompagnement pour le jeune concerné
- la capacité de la mission locale à exercer sa mission auprès de l’ensemble des jeunes qu’elle accompagne
Lorsque le renouvellement de la Garantie jeunes est décidé par la commission, le bénéficiaire du dispositif doit signer un avenant à son contrat :
- soit, le formulaire Cerfa n°15656*03 « V1 » pour jeune ayant commencé sa Garantie jeunes dès le début de son Parcours contractualisé d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie (Pacea)
- soit, le formulaire Cerfa n°15656*03 « V2 » pour un jeune entré en Garantie jeunes en cours de Pacea.
Montant de l’allocation perçue au titre de la Garantie jeunes en 2022-2023
Montant maximum
Le montant maximum de l’allocation perçue dans le cadre de la Garantie jeunes se monte à :
- 526,72 euros par mois du 1er juillet 2022 au 31 mars 2023
- 506,46 euros par mois du 1er avril au 30 juin 2022
- 497,50 euros par mois depuis du 1er avril 2021 au 31 mars 2022
- 497,01 euros par mois pour la période du 1er avril 2020 au 31 mars 2021
- 492,57 euros pour les mois d’avril 2019 à mars 2020
Ce montant d’aide financière est égal à la somme perçue au titre du RSA (revenu de solidarité active) pour une personne seule moins le forfait logement (diminution automatique du RSA lorsque le bénéficiaire touche des aides au logement de la Caf du type APL, ALF, ALS), soit pour la période actuelle :
598,54 – 71,82 euros = 526,72 euros pour une personne seule.
Le versement de l’allocation débute au cours du mois qui suit la signature du contrat.
Aide financière dégressive en cas de cumul avec un salaire
La somme de 526,72 euros fixée pour 2022-2023 est un montant maximal mensuel, sachant qu’il est possible de cumuler allocation garantie jeune et salaire.
L’allocation est perçue en totalité (au plafond, soit 526,72 euros) jusqu’à 300 euros de revenus d’activité touchés par ailleurs ; on parle alors de cumul intégral entre l’allocation Garantie jeunes et la rémunération.
Au-delà de la limite de 300 euros, l’allocation diminue proportionnellement aux revenus d’activité.
Au-delà d’un seuil fixé à 80% du Smic brut (1.367,42 euros au 1er janvier 2023, soit un montant proche du Smic net) de revenus d’activité, l’allocation n’est plus perçue.
Le montant de l’allocation et sa durée prévisionnelle sont connus à l’avance : ils sont fixés dans le contrat d’engagements. Cependant, une révision à la baisse ou à la hausse est possible en fonction de l’évolution de la situation du bénéficiaire.
RSA, prime d’activité, Service Civique, les règles de cumul de la Garantie jeunes
Les règles de cumul ou de non-cumul de l’allocation au titre de la Garantie jeunes sont définies par le décret du 23 décembre 2016 relatif à la Garantie jeunes.
Cumul Garantie jeunes – RSA
L’allocation n’est en principe pas cumulable avec le revenu de solidarité active (RSA), si le jeune en est bénéficiaire à titre principal. Cependant, il existe une possibilité de cumul si le jeune est allocataire du RSA en tant que personne à charge.
Par ailleurs, une jeune femme seule enceinte peut bénéficier du RSA parent isolé (dont le montant est plus élevé que la Garantie jeunes) tout en continuant à bénéficier de l’accompagnement de la Garantie jeunes, mais sans percevoir l’allocation associée, jusqu’au commencement de son congé maternité. A son retour de congé maternité, l’accompagnement peut reprendre jusqu’à l’atteinte de la durée de 12 mois de la Garantie jeunes, en percevant le RSA mais pas l’allocation de la Garantie jeunes.
La prise en compte de cette situation ne peut intervenir que si la mission locale a conclu une convention financière avec le Conseil départemental.
Cumul Garantie jeunes – prime d’activité
L’allocation n’est pas cumulable avec la prime d’activité, sauf dans deux cas de figure :
- pour les personnes à charge de leurs parents qui perçoivent la prime d’activité
- en cas d’attribution de la prime d’activité au titre d’une activité qui a précédé l’ouverture du droit à la Garantie jeunes (et qui a pris fin), soit pour une période de 3 mois maximum
Un jeune en couple avec une personne bénéficiaire de la prime d’activité peut percevoir la Garantie jeunes, à condition que lui ou le foyer fiscal formé avec son conjoint soit non-imposable à l’impôt sur le revenu.
Pour les personnes concernées, le versement de l’allocation Garantie jeunes prend fin au moment de l’ouverture du droit à la prime d’activité.
Cumul Garantie jeunes – Service Civique
Les textes ne disent pas qu’effectuer une mission de Service Civique est incompatible avec l’accompagnement en Garantie jeunes. Cependant, dans les faits, un non-cumul s’applique. En effet :
- l’entrée en Service Civique est considérée comme une parenthèse dans le parcours en Garantie jeunes
- le versement de l’allocation Garantie jeunes est suspendu pour un jeune engagé en Service Civique (puisqu’il perçoit une indemnité à ce titre), comme le prévoit l’article R5131-23 du code du travail
« Dans ce cas, l’accompagnement en Garantie jeunes est automatiquement prolongé de 6 mois supplémentaires, ce qui porte la durée de son accompagnement en Gj à 18 mois, dont 12 mois pendant lesquels il perçoit effectivement une allocation », précise-t-on à l’UNML.
Cumul Garantie jeunes – APL
Les aides au logement (APL, ALF, ALS) sont cumulables avec l’allocation de la Garantie Jeunes.
Calendrier : dates de paiement 2023 de la Garantie jeunes
Dates de versement 2023 de l’allocation Garantie jeunes
Les modalités de versement de l’aide financière accordée au titre de la Gj sont unifiées à l’échelle nationale : l’allocation est versée tous les mois dès lors que le jeune est entré dans le dispositif et jusqu’à l’expiration du contrat. Cependant et contrairement au RSA ou aux allocations chômage, il n’y a pas de calendrier de versement ni de dates de paiement fixes au niveau national, selon la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) du ministère du Travail.
Il existe cependant une date limite de paiement : le paiement mensuel au titre d’un mois est effectué à terme échu, c’est-à-dire après la fin de la période considérée, et avant le 15 du mois qui suit.
Par exemple, le versement de l’allocation de la Garantie jeunes pour le mois de mai 2023 doit intervenir le 14 juin au plus tard. Ainsi, le calendrier de paiement indicatif est le suivant :
- garantie jeunes décembre 2022 : versement au plus tard le 14 janvier 2023
- garantie jeunes janvier 2023 : versement au plus tard le 14 février 2023
- garantie jeunes février 2023 : versement au plus tard le 14 mars 2023
- garantie jeunes mars 2023 : versement au plus tard le 14 avril 2023
- garantie jeunes avril 2023 : versement au plus tard le 14 mai 2023
- garantie jeunes mai 2023 : versement au plus tard le 14 juin 2023
- garantie jeunes juin 2023 : versement au plus tard le 14 juillet 2023
- garantie jeunes juillet 2023 : versement au plus tard le 14 août 2023
- garantie jeunes août 2023 : versement au plus tard le 14 septembre 2023
- garantie jeunes septembre 2023 : versement au plus tard le 14 octobre 2023
- garantie jeunes octobre 2023 : versement au plus tard le 14 novembre 2023
- garantie jeunes novembre 2023 : versement au plus tard le 14 décembre 2023
Qui paye la Garantie jeunes ?
La Gj est versée par l’Agence de services et de paiement (ASP), opérateur public indépendant qui effectue cette mission pour le compte de l’Etat.
La Garantie jeunes est-elle imposable ou non imposable ?
L’allocation perçue au titre de la Garantie jeunes n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, tout comme le RSA, la prime d’activité ou les primes de retour à l’emploi (APRE, prime forfaitaire mensuelle des bénéficiaires de l’ASS – allocation de solidarité spécifique).
Les sommes reçues n’ont pas à être inscrites dans la déclaration de revenus annuelle à remplir en avril-mai.