Défiscalisation 2024 : comment payer moins d’impôt sur le revenu en 2025

Par Olivier Brunet

Pour diminuer ses impôts 2025, il existe des astuces et des solutions d’optimisation fiscale pour tous les budgets, de la simple réduction d’impôt aux mécanismes les plus élaborés en passant par les déductions fiscales. Mais payer moins d’impôts a un prix : la défiscalisation exige de faire des sacrifices financiers plus ou moins importants. Passage en revue des stratégies d’optimisation fiscale possibles pour un particulier.  

Deux stratégies d’optimisation fiscale pour payer moins d’impôt

L’avis d’imposition est souvent annonciateur d’une mauvaise nouvelle, quand on a un solde à payer. Cet article expose les deux principaux axes permettant à un particulier de diminuer son impôt sur le revenu à payer en 2025 :

  1. agir sur le montant de l’impôt proprement dit d’une part,
  2. agir sur le montant des revenus soumis à l’impôt d’autre part.

Pour chacune de ces stratégies, différents axes d’optimisation fiscale seront développés, ainsi que les dispositifs associés, permettant à un particulier de les mettre en pratique.

Baisser le montant de l’impôt sur le revenu (ou payer en avance)

Pour réduire son impôt sur le revenu payable en 2025, il y a des réductions d’impôt proprement dites mais aussi d’autres dispositifs qui ont le même effet pour un particulier. Pour agir sur le montant de l’impôt 2024, il est trop tard.

Les réductions et crédits d’impôt permettent de payer moins d’impôt l’année suivante, mais nécessitent une sortie d’argent pour en bénéficier. Vu sous cet angle, on peut considérer que certains dispositifs reviennent à payer tout ou partie de ses impôts en avance, ou de choisir l’affectation de son impôt au financement de tel ou tel objet par anticipation, au lieu de laisser la puissance publique choisir au travers du budget de l’État.

Réduction d’impôt, crédit d’impôt et prélèvement à la source

L’entrée en vigueur du prélèvement à la source (PAS) au 1er janvier 2019 a conduit à la mise en place d’un nouveau mode de collecte de l’impôt sur le revenu (IR ou IRPP). Mais le mode de calcul de l’impôt n’a pas changé. Dans ce cadre, le prélèvement à la source déduit sur la fiche de paie ou la pension de retraite ne tient pas compte des réductions et crédits d’impôt. Ces dispositifs produisent toujours leurs effets mais il faut parfois attendre l’été suivant l’année du versement (juillet-août 2024 pour une dépense en 2023, juillet-août 2025 pour une dépense en 2024) pour bénéficier d’un remboursement d’impôt. En attendant la restitution correspondante, le contribuable doit consentir un effort de trésorerie, dont la durée est souvent plus longue qu’auparavant (jusqu’en 2018, on pouvait moduler ses acomptes trimestriels d’IR).

Certaines dépenses ouvrant droit à crédit ou réduction d’impôt font l’objet d’un acompte sur le remboursement de 60% en janvier de chaque année (le solde étant remboursé à l’été, dans les conditions habituelles) :

  • les dons aux associations d’intérêt général
  • la loi Pinel
  • la réduction d’impôt au titre des dépenses d’accueil en EHPAD
  • le crédit d’impôt pour les dépenses de services à la personne (frais de garde d’enfants de moins de 6 ans et emploi à domicile) notamment, ce crédit d’impôt pouvant par ailleurs être perçu quasiment immédiatement depuis 2022.

Réductions d’impôt sur le revenu

Réductions d’impôt one shot

Certaines réductions d’impôt ont un effet dont la durée se limite à l’impôt à payer l’année suivant celle de l’investissement. Pas davantage. C’est la raison pour laquelle on parle de défiscalisation « one shot », une référence au fusil à un coup. > Plus de détails Réduction d’impôt : liste des dispositifs de baisse d’impôt sur le revenu

Ce type de pratique a un avantage et un inconvénient, ou plus précisément, l’inconvénient de son avantage : pour diminuer son impôt tous les ans, il faut renouveler l’opération (et la dépense qui va avec) chaque année, avec le lot de démarches que cela comporte. Contraignant, certes, mais c’est aussi un moyen de bien doser l’atténuation de sa pression fiscale année après année, en fonction de l’évolution de ses revenus, de la composition de son foyer fiscal (et du nombre de parts fiscales associé) et de son impôt sur le revenu.

Parmi les dispositifs de défiscalisation « one shot », on peut citer :

  • l’investissement outre-mer en loi Girardin et ses deux déclinaisons
    Girardin industriel
    – Girardin social)
  • les investissements dans les PME (dispositif IR-PME)
    – investissement direct
    – investissement direct au capital d’une société foncière solidaire (SFS)
    – investissement direct au capital d’une entreprise solidaire d’utilité sociale (Esus)
    – investissement indirect par l’intermédiaire de holdings
    – investissement indirect par souscription de parts de fonds de type FCPI (fonds commun de placement dans l’innovation)
    – investissement indirect par souscription de parts de FIP (fonds d’investissement de proximité)
    – investissement indirect par souscription de parts de FIP Corse
    – investissement indirect par souscription de parts de FIP Outre-mer
  • l’investissement en Sofica (société d’investissement dans le cinéma).

Ces outils sont à manier avec précaution, car ils sont soit contrôlés fréquemment par le fisc (le Girardin notamment), soit risqués… soit les deux ! Les dispositifs d’incitation à l’investissement au capital de jeunes entreprises innovantes bénéficient d’une réduction d’impôt majorée, depuis cette année.

On peut également assimiler à ce type de réductions d’impôt à renouveler chaque année celles accordées en contrepartie des dons à des associations reconnues d’utilité publique (la Croix Rouge française, Restos du Cœur, AFM dans le cadre du Téléthon, etc.). Le principe est le même (cela nécessite une sortie d’argent tous les ans) mais bien souvent l’objectif premier est le soutien d’une cause chère au contribuable, la réduction d’impôt étant une motivation supplémentaire. Attention cependant, le don à une simple association loi 1901 n’est pas forcément éligible à la réduction d’impôt.

Dans le même ordre d’idée, on peut bénéficier d’une réduction d’impôt quand on est militant ou sympathisant politique, quand on effectue un don pour soutenir un parti ou un candidat à une élection. > Don ou cotisation à un parti politique : quelle réduction d’impôt ?

Les réductions d’impôt sur plusieurs années

Étalement de la réduction d’impôt de droit : la loi Pinel

Certains dispositifs de défiscalisation ont un effet dans la durée, sur plusieurs années. Dans certains cas, la durée de l’avantage fiscal conféré est fixée à l’avance, au moment de l’investissement, selon une application stricte de la loi en vigueur. C’est notamment le cas :

Dans le cas du Pinel +, la réduction d’impôt dépend de la durée de l’engagement de location de l’appartement neuf acquis dans ce cadre :

  • 6 ans = 12% de réduction d’impôt, soit 36.000 euros maximum, correspondant à 6.000 euros chaque année lissés sur cette période sexennale
  • 9 ans = 18% de réduction d’impôt, soit 54.000 euros maximum ou 6.000 euros par an
  • 12 ans = 21% de réduction d’impôt, soit 63.000 euros maximum, dont 6.000 euros par an sur 9 ans puis 3.000 euros par an sur les trois dernières années.

Principalement proposée dans le cadre de programmes en immobilier neuf, la défiscalisation Pinel se décline aussi dans l’ancien à rénover.

Le taux de réduction d’impôt du Pinel classique, préservé pour les investissements réalisés en Pinel +, est raboté en cette année 2024, avant sa disparition programmée au 31 décembre.

Il existe une autre réduction d’impôt étalée dans le temps : Loc’Avantages, dans lequel Le propriétaire s’engage à louer un bien non meublé pour une durée minimale de 6 ans et à ne pas dépasser un montant maximum de loyer, le tout en passant une convention avec
l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Mais contrairement au Pinel et à ses déclinaisons, la réduction d’impôt varie selon :

  • la décote de loyer consentie
  • le mode de gestion du logement (avec ou sans intermédiation locative)
  • et le montant du loyer.
Étalement de la réduction d’impôt de fait : la loi Malraux

D’autres dispositifs de défiscalisation offrent une réduction d’impôt sur plusieurs années, mais il s’agit davantage d’un usage pour maximiser la baisse de la pression fiscale du contribuable qu’une obligation prévue par la loi. C’est notamment le cas de l’investissement en loi Malraux, un dispositif qui ouvre droit à une réduction d’impôt en contrepartie de travaux de restauration d’un bien immobilier ancien devant respecter des caractéristiques biens précises.

Selon la zone où se trouve l’immeuble à réhabiliter, la réduction se monte soit à 22%, soit à 30% du coût de réhabilitation, qui est plafonné. Le plafond diffère selon la date de lancement du projet :

  • Il se monte à 400.000 euros sur une période pluriannuelle de 4 ans (depuis le 1er janvier 2017).
  • Pour les projets antérieurs à cette date, le plafond se monte à 100.000 par an, sur un maximum de 4 ans. Les travaux peuvent donc en théorie durer un ou deux ans, mais pour bénéficier d’un avantage fiscal maximum (jusqu’à 120.000 euros, soit 30.000 euros par an), le contribuable a tout intérêt à ce que le chantier de rénovation s’étale sur au moins 3 ans.

Crédits d’impôt

Dernier mécanisme permettant de réduire directement le montant de l’impôt, l’utilisation des crédits d’impôt. Quelle différence avec une réduction d’impôt ? Si l’avantage fiscal dépasse le montant d’impôt que vous auriez dû payer, il n’est non seulement pas perdu, mais en plus l’administration fiscale vous fait un chèque ou un virement correspondant au montant de l’excédent ! > En savoir plus Restitution d’impôt sur le revenu : dates de remboursement 2024

Les crédits d’impôt les plus connus sont :

A noter pour les services à la personne : les dépenses engagées par les retraités non imposables pour l’emploi d’une aide à domicile ouvrent droit au crédit d’impôt (depuis le 1er janvier 2017).

Diminuer le montant des revenus imposables

Agir sur le montant de ses revenus est une stratégie d’optimisation fiscale bien connue des plus grandes fortunes de France : en le diminuant, elles sont en mesure d’annuler tout ou partie de leur impôt sur la fortune immobilière (IFI) grâce à l’utilisation du mécanisme du plafonnement de l’IFI. Mais cette façon de procéder ne concerne pas que les Français les plus riches : ce principe visant à maîtriser le montant de son revenu imposable peut s’appliquer au Français moyen, sous différentes formes.

Diminuer son revenu imposable grâce aux déductions fiscales

Il existe différents dispositifs permettant à un foyer fiscal de diminuer son revenu imposable 2024. On parle alors communément de déductions fiscales, car il s’agit la plupart du temps de dispositifs permettant de déduire une certaine somme du revenu imposable.

Parmi les déductions les plus connues, on peut citer celle concernant les cotisations versées dans les dispositifs facultatifs d’épargne retraite, tels que :

On parle alors de cotisations déductibles, de versements déductibles ou encore de charges déductibles.

Le principe est le suivant : si je verse 1.000 euros cette année sur un PER, mon revenu imposable diminue de 1.000 euros. Si je suis dans la tranche d’imposition à 45%, mon impôt diminue de 450 euros. Si je suis dans la tranche d’imposition à 30%, mon impôt diminue de 300 euros. Plus je suis imposé, plus l’avantage en impôt retiré de cette méthode est élevé. Attention cependant : quand on dispose seulement d’une toute partie de ses revenus dans une tranche supérieure, le risque est que la déduction ne joue que partiellement à plein. Une simulation est à effectuer au préalable pour bien calibrer le montant à verser.

Le PER est désormais le seul produit financier d’épargne retraite accessible, depuis le 1er octobre 2020. Les anciens contrats (Perp, Madelin) ne peuvent plus être souscrits, mais il demeure possible de les alimenter par de nouveaux versements déductibles.

Les bénéficiaire d’un PER d’entreprise collectif (PERECO ou PERCOL) ont intérêt à alimenter leur plan en priorité s’il bénéficient d’un abondement de leur employeur (versement complémentaire qui s’ajoute au versement volontaire du salarié), sachant que le versement volontaire bénéficie de la déductibilité fiscale au même titre qu’un versement dans un PER individuel.

Se priver de revenus en 2024

La logique consistant à diminuer son revenu imposable peut être poussée à l’extrême en faisant le choix, radical, de se priver de revenus. Une façon d’appliquer le principe 0 revenus = 0 impôts à payer !

Cette décision ne se prend pas à la légère : il faut être sûr que cette privation de revenus ne sera pas dommageable à moyen ou long terme au contribuable, pour faire face à un imprévu ou à de lourdes dépenses en fin de vie (financement de la dépendance). Autre considération à prendre en compte, les mécanismes utilisés n’ont pas pour but premier d’obtenir un avantage fiscal, l’économie d’impôt étant plutôt une de leurs conséquences.

Pour mettre en œuvre ce principe, on peut décider d’effectuer la donation en pleine propriété (donc irrévocable) de biens générateurs de revenus :

  • patrimoine immobilier
  • portefeuille d’actions de société distribuant des dividendes
  • parts de SCPI (société civile de placement immobilier).

On peut aussi recourir au démembrement, une technique qui consiste à séparer en toute légalité la propriété d’un bien entre la nue-propriété (droit de disposer d’un bien) et l’usufruit (droit de jouir de ce bien, notamment en percevant ses revenus). Pour en exploiter les avantages, le contribuable pourra opter, selon sa situation et ses objectifs, pour l’acquisition de la nue-propriété d’un bien (appartement ou parts de SCPI) ou pour la donation d’usufruit temporaire d’un bien. Dans les deux cas, il s’agit de ne conférer des droits – en particulier la perception des revenus – à l’usufruitier que dans un temps prévu à l’avance (plusieurs années). Une fois la période du démembrement achevée, l’usufruit s’éteint et le nu-propriétaire devient plein propriétaire et peut à nouveau percevoir des revenus, par exemple pour compléter sa retraite.

Revenus exonérés d’impôt à privilégier

Un certain nombre de produits d’épargne sans risque bénéficient d’une exonération d’impôt sur le revenu totale. Ainsi, les intérêts des comptes d’épargne réglementée et de l’épargne logement n’ont même pas à être inscrits dans la déclaration de revenus, contrairement aux intérêts des comptes sur livret bancaires (CSL). C’est notamment le cas :

Un autre placement moins courant, puisque tombé en désuétude, est également exonéré : le plan d’épargne populaire (PEP), une forme spécifique de contrat d’assurance vie qui n’est plus commercialisée depuis le 25 septembre 2003. Les titulaires d’un PEP ont cependant intérêt à se pencher sur l’optimisation de la rentabilité de leur contrat, afin de maximiser son avantage fiscal, au lieu de le fermer.

Générer des pertes grâce au déficit foncier

Dans une entreprise, une façon d’éviter de payer l’impôt sur les sociétés (IS), c’est la bonne utilisation des déficits. Un principe qui peut aussi s’appliquer à un contribuable particulier, dans le domaine de l’investissement immobilier. En effet, l’acquisition de certains immeubles ou appartements à rénover, généralement situés dans des centres-villes, nécessitent des travaux importants ; travaux qui génèrent une forme de revenu négatif, appelé déficit foncier.

Ce déficit foncier a un double impact pour le contribuable : s’il est déjà propriétaire bailleur, il réduit ses revenus fonciers et peut, en plus, diminuer son revenu global à concurrence de 10.700 euros par an pendant la réalisation des travaux. Cerise sur le gâteau : le solde de déficit foncier qui n’a pas été imputé pendant les travaux est reportable sur les revenus fonciers des 10 années suivantes ! Cette technique peut, dans une certaine mesure, être associée au dispositif Pinel (on parle alors de Pinel optimisé au déficit foncier).

Suivant un principe similaire, l’achat d’un bien immobilier éligible à la « loi monuments historiques » (MH) permet à des contribuables soumis à une très lourde fiscalité d’imputer sur leur revenu global des travaux de restauration pendant trois années maximum. Particularité, la déductibilité des travaux est sans limite. Ceux-ci peuvent donc allègrement atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros par an.

La capitalisation des revenus

Pour minimiser ses revenus, mieux vaut ne pas en percevoir. C’est exactement la logique de la capitalisation : au lieu de toucher un dividende ou une plus-value, on décide de les mettre au chaud. C’est sur ce principe que reposent :

  1. le plan d’épargne en action (PEA), et ses déclinaisons (PEA-PME, PEA jeunes),
  2. le contrat d’assurance vie,
  3. le contrat de capitalisation,
  4. ainsi que le plan d’épargne retraite (PER) qui dispose d’autres avantages au titre de l’IR.

Les professionnels les désignent comme des enveloppes de capitalisation. Dans les trois premiers cas de figure, seul un retrait d’argent (appelé rachat pour une assurance vie) ou une clôture est susceptible de déclencher l’impôt. En revanche, tout gain constaté à l’intérieur de ces enveloppes échappe à l’IR.

A côté de ces outils couramment utilisés pour gérer un patrimoine financier, les personnes possédant un important patrimoine peuvent avoir intérêt à le loger dans une société holding soumise à l’impôt sur les sociétés. Le principe ? Au lieu d’être taxé annuellement sur les revenus dans le cadre d’une détention directe, la société peut décider de distribuer les résultats sous la forme de dividendes, ou de les capitaliser en les mettant en réserves.

Payer moins d’impôts : 7 règles et consignes à respecter

Payer son impôt sur le revenu, c’est apporter sa contribution au budget de l’État. Un devoir citoyen difficile à accepter pour bon nombre de contribuables après quatre décennies de déficits publics accumulés en France. La preuve, diminuer ses impôts est souvent la préoccupation première des Français qui vont consulter un conseiller financier de type conseil en gestion de patrimoine (CGP ou CGPI s’il est indépendant).

Avant de se lancer dans une stratégie d’optimisation fiscale, mieux vaut agir en connaissance de cause, en ayant les règles du jeu et les principes généraux du droit fiscal en tête. Et faire preuve de bon sens :

  1. Exclusions
    La défiscalisation ne concerne que l’impôt sur le revenu sur les personnes physiques (IRPP) et l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Aucun dispositif ne permet de payer moins de taxe d’habitation ou de taxe foncière. Seule solution : déménager dans une commune ou un département où les impôts locaux sont plus faibles !  > Impôts locaux : classement des taux de taxe foncière dans plus de 40 grandes villes
  2. Contreparties
    Diminuer ses impôts implique presque TOUJOURS une contrepartie financière : dépense spécifique, investissement à moyen ou long terme, immobilisation ou blocage d’épargne, privation de revenus, sortie d’argent temporaire ou définitive… Une illustration parfaite du proverbe « on n’a rien sans rien ».
  3. Plafonnement
    Certains dispositifs appelés niches fiscales sont soumis à un montant maximum d’avantages fiscaux à ne pas dépasser chaque année. C’est ce que l’on appelle le plafonnement global des niches fiscales. Cette limite est fixée à 10.000 euros par an.
  4. Cohérence
    La recherche d’une économie d’impôt ne doit pas être contraire aux autres objectifs financiers, familiaux ou patrimoniaux du contribuable
  5. Sur-mesure
    Gare au bouche à oreilles ! Une niche fiscale, comme la défiscalisation Pinel, peut correspondre à un contribuable mais s’avérer parfaitement inadaptée à son meilleur ami…
  6. Anticipation
    Il faut éviter de s’y prendre au dernier moment : se précipiter dans un dispositif de défiscalisation est le meilleur moyen de faire fausse route. Payer moins d’impôts nécessite une préparation et, si possible, l’accompagnement d’un professionnel.
  7. Date limite
    Pour baisser son impôt sur le revenu, il y a une date limite à respecter (consulter notre Calendrier fiscal 2024). Il faut boucler une opération le 31 décembre au plus tard afin qu’elle soit prise en compte pour l’impôt à payer l’année suivante. Pour assurer le coup, mieux vaut souscrire plusieurs jours à l’avance. Aussi, certaines offres s’épuisent plus rapidement que d’autres. C’est par exemple le cas du Girardin industriel ou des Sofica.

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